France, la loi du plus fort ?

France, la loi du plus fort ?

Que penser d’un pays où règne la loi de ceux qui ont le pouvoir et le savoir ?

Depuis 5 années j’ai vu ma vie saccagée par des arnaques et exploitations de ma vulnérabilité à cause de mon isolement.

Habitant en zone rurale, j’ai vu mourir mon entreprise faute de trouver un minimum d’aide et de conseils.

Je suis maintenant RMIste attaqué par huissier.

J’ai commencé mon année à l’hopital à cause d’une accumulation insensée de stress.

Mon cabinet comptable s’en prend à moi pour une facture impayée qui représente 2.189.91 euros alors que je n’ai eu que 1.494,92 F (227,90 euros) de revenu pour vivre durant 3 ans, de 2000 à 2002.

J’ai consommé l’essentiel de mes faîbles économies des meilleures années précédentes. Je n’ai même pas eu le RMI durant ce temps.

J’ai cherché un soutient, des conseils et une défense mais bien que je bénéficie depuis avril 2003 du RMI et de l’assistance judiciaire gratuite, je ne sais pas où m’adresser car j’ai contacté un avocat qui n’est pas interessé pour des raisons de rentabilité de ses déplacements par rapport au tribunal éventuel.

Je vis dans la Nièvre.

Où trouver une écoute et un conseil pour rétablir un minimum de justice et d’équité. Pour que la France ne soit pas la jungle d’une misère provoquée par un système envers ceux qui sont seuls.

A quelle porte frapper pour avoir des droits appliqués dans les faits ?

Comment se peut-il que je ne trouve pas d’interlocuteur et sombre ainsi dans la misère à cause que je ne représente rien pour les forces de l’argent ?

Suis-je condamné à finir ma vie sans rien, ni moyens ni dignité alors que j’ai toujours travaillé jusqu’à maintenant. J’ai été lésé de plus de 100.000 euros en 5 années. Les économies de toute ma vie.

Ca se passe en France... mais 100.000 euros, certains gagnent cela en 1 mois... alors, je ne suis qu’un détail dans la jungle.

Comment se défendre face aux rapaces ?
Comment avoir raison quand on est pauvre ?

Face à l’injustice, il me reste la révolte puisque la misère n’est pas syndiquée.

Je suis prêt,