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Le vieux démon du catholicisme

Papauté et laïcité

27 septembre 2004, par Philippe Nadouce

Une lutte séculaire oppose l’Eglise catholique et les démocraties occidentales. Cet article retrace succintement les différentes étapes de croissance et d’affirmation de la laïcité face au dogmatisme catholique.
Même si aujourd’hui plus personne n’associe catholicisme et dictature ; un doute subsiste pourtant quant à la véritable vocation de tolérance du Vatican.

Proposer une réflexion sur l’Eglise et la Démocratie peut sembler, d’emblée, tout à fait tendencieux. En effet, tout porte à croire que l’Eglise catholique d’aujourd’hui est totalement en accord avec les idées républicaines de la liberté et des droits de l’homme. Le pape Jean Paul II, les évêques de France, la Curie vaticane en générale, ne cessent de défendre dans leurs directives internes et interventions médiatiques, les bienfaits de la démocratie.
Paradoxalement, force est de constater que le catholicisme n’a pas réussi à convaincre les populations occidentales qui lui tournent massivement le dos, reprochant à sa hiérarchie conservatrice son enracinement dans le passé, le maintien de positions franchement réactionnaires sur des thèmes aussi brûlants que le Sida, l’adultère, l’homosexualité, l’avortement, la condition de la femme, etc., et, plus récemment, l’indulgence scandaleusement envers des prêtres pédophiles qui souvent ont agit des années en toute impunité. Toutes ces irrégularités dans le fonctionnement d’une institution qui se veut « gardienne de la morale », n’a fait qu’accélerer l’hémorragie spirituelle dont elle est victime depuis le début des années soixantes.
Tous ces problèmes sont traités avec une certaine régularité dans les médias -le rythme s’accélère même depuis quelques mois, à l’approche de la fin du règne de Jean Paul II- et c’est pourquoi nous nous contenterons de les mentionner, sans plus, dans cette introduction, pour nous intéresser à des aspects peut-être moins spectaculaires mais tout aussi essentiels de la métamorphose sans précédent qui paralyse la plus ancienne autorité spirituelle de l’Occident.

L’église face à la laïcité

Il y a juste deux siècles que fut signé le Concordat de 1801, qui instaura une séparation définitive de l’Eglise de Rome et de l’Etat français : acte considéré unanimement comme le premier seuil de la laïcisation en France et qui fut violemment contesté par le catholicisme dans son ensemble. C’est à partir de cette date, en effet, que le rôle « englobant » de la religion perdra de sa force et que la volonté de Dieu se retirera du monde des libertés humaines, leur redonnant ainsi des forces pour affronter les durs enjeux qu’imposaient les conditions sociales de l’époque.
Le cadre concordataire, réglementant les rapports en l’Eglise et l’Etat, fut définis par la loi du 18 Germinal an X (le 8 avril 1802). Bonaparte entendait se débarrasser de cette ingérente volonté romaine dont l’arrogance semblait croître à mesure que disparaissait les derniers vestiges de ses prerrogatives héritées de l’Ancien Régime. L’Eglise se retrouva donc sous la tutelle de l’Etat. Le catholicisme était toujours considéré la « religion de la grande majorité des citoyens Français » ; mais ses ministres recevaient du gouvernement français un traitement qui en faisait de simples fonctionnaires. Tous les rapports entre ces fonctionnaires du culte et le Saint Siège devaient impérativement être assujetis au Ministère de Cultes, dirigé, naturellement par un laïc. Le gouvernement français, nommait, par ailleurs, après entente préalable avec le Vatican, l’ensemble des évêques. Le budget des différentes croyances en vogue à l’époque (protestante, israélite et catholique), budget dorénavant alloué par l’état français, fut considérablement réduit.
Bonaparte réussit presque complétement à supprimer les interventions de Rome dans la vie de l’Eglise de France qui, muselée et docile accélera son inéxorable décomposition. Le champ était libre pour que la raison reprenne la place prépondérante que 1789 lui avait donné au sein de la société des hommes. Et même si cette lutte, inégale de par les forces opposées, n’a été, au XIXe siècle qu’une somme d’échecs parfois sanglants, elle eut la confirmation que l’Eglise était belle et bien écartée -à jamais croyait-on- du nouvelle ordre mondial qui allait surgir de la Grande Guerre.
Le coup de grâce à cette présence catholique en France, fut porté une dizaine d’années avant cela, le 11 décembre 1905, avec le vote et la promulgation de la loi concernant la séparation définitive des Eglises et l’Etat. « La grande réforme de la Séparation, la plus grande qui ait été tentée dans notre pays depuis la Révolution Française », dira Jean Jaurès, dans la Dépêche du 30 avril 1908.
Et il faut dire que le coup porté à l’Eglise était rude. L’article II de la nouvelle loi déclarait : « La république ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l’Etat, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l’exercice des cultes ». C’en était fini du concordat napoléonien. L’Eglise retrouvait, certes, son pouvoir de diriger comme elle l’entendait la hiérarchie ecclésiastique française mais c’était une maigre consolation au regard de tout ce qu’elle venait de perdre ; la majeur partie de son patrimoine, des fonds et une autorité considérables et un discrédit international qui mettait directement en cause l’attitude arrogante et têtue du pape Pie X qui ne possédait aucune des qualités essentielles à un chef d’Etat en matière de diplomatie.
Outre les difficultés que rencontrait l’Eglise dans une France beaucoup plus déchristianisée qu’on le croyait -la « Fille aînée de l’Eglise », n’était qu’un mythe- l’affaire Dreyfus avait ravivé l’anticléricalisme et révélé l’antisémitisme de la hiérarchie catholique.
Un bras de fer entre l’Etat français et Rome sur le grave problème des congrégations trouva une fin quelque peu brutale avec le vote de la loi 1901 sur les associations qui forçait les congrégations religieuses à demander une autorisation pour pouvoir se former. La dure et intransigeante politique laïque de Combe ne fit qu’envenimer des rapports déjà très turbulents qui prirent un tournant tragique avec le vote de la loi du 7 juillet 1904, interdisant purement et simplement l’enseignement à tous les congréganistes.
Il ne restait plus qu’à l’Eglise aux abois à reconnaître sa faiblesse dans la lutte engagée contre une puissance européenne de premier rang. Mais il n’en fut rien et Pie X s’entêta jusqu’à provoquer l’incident diplomatique qui précipita la rupture définitive entre les deux parties. Le motif ? Un voyage à Rome du Président Loubet, en avril 1904, qui avait pour but une visite au roi Victor Emmanuel III. Le Saint Siège prit un tel geste pour une offense et envoya une lettre de protestation au gouvernement français qui, jugeant cette ingérence de Rome tout à fait intolérable, rappela son ambassadeur le 27 mai 1904.
La rupture fut consommée quand Rome rappella pour consultation deux « turbulents » évêques français sans passer par le Ministère des Cultes. Cet acte fut reçu comme une violation des droits concordaires et trois jours après le rappel de l’ambassadeur, le gouvernement français prit la décision de mettre fin aux relations officielles avec le Vatican. Ce dernier incident poussa Jaurès à écrire dans la Dépêche du 15 août 1904 : « Il est temps que ce grand mais obsédant problème des rapports de l’Eglise et de l’Etat soit enfin résolu pour que la démocratie puisse se donner toute entière à l’œuvre immense et difficile de réforme sociale et de solidarité humaine que le prolétariat exige (…). Il faut que la séparation soit votée des les premiers mois de 1905 ».
Il sera écouté en partie ; la loi, comme nous l’avons vu, sera promulguée le 9 décembre 1905 et publiée au Journal Officiel le 11. Bien qu’applicable dans toute son intégralité l’année suivante, la bataille pour la laïcité était gagnée.

Après la séparation

C’est à son corps défendant, on s’en doute, et non sans avoir âprement lutté contre la volonté laïque d’une société en pleine modernisation, que la religion catholique pliera l’échine et acceptera officiellement la nouvelle philosophie qui a fait loi jusqu’à aujourd’hui : « On ne doit jamais confondre la religion avec l’Etat. La religion est la société de l’homme avec Dieu ; l’état est la société des hommes entre eux. Or, pour s’unir entre eux, les hommes n’ont besoin ni de révélation, ni de secours surnaturels ; il leur suffit de consulter leurs intérêts, leurs affections, leurs forces, leurs divers rapports avec leur semblables ; ils n’ont besoin que d’eux mêmes [1] »
Mais avant de reconnaître sa capitulation sans condition, le pape Pie X attendit une réaction des forces vives du catholicisme français. Et la réponse qu’il attendait vint avec l’affaire des Inventaires des biens ecclésiastiques sur le territoire français.
Une série d’incidents provoqués par des ultras s’opposant aux autorités chargées de faire l’inventaire des biens des églises de France, furent repris et montés en épingle par la presse catholique. La Libre Parole de Drumont, l’Autorité de la famille Cassagnac, la Vérité Française, la Croix [2], etc., secondés par les anciens congréganistes, une bonne partie du clergé et ses branches ultramontanistes se livrèrent à une campagne d’agitation dans les régions traditionnellement gagnées au fondamentalisme catholique. Se joignirent à eux l’extrême droite, la monarchie contre-révolutionnaire et les nationalistes. Le pape Pie X en profita, le 11 février 1906, pour publier sa réponse à la loi de décembre par l’encyclique Vehementer nos qui, condamnant la Séparation, invitait non sans ambiguïtés sur les moyens à employer, les catholiques français à l’unité.
Mais l’ensemble des élites du catholicisme acceptera les termes de la loi de
décembre et se détournera de la minorité intransigeante qui se manifesta parfois de façon assez violente. Une note ministérielle du 31 mai 1906 chargée du bilan des inventaires fera état de 63.219 opérations effectuées dans le calme, voire dans l’indifférence la plus totale. Les 4.791 restantes ne connurent pas plus d’agitation.
La France, nous venons de le voir, prit dans l’ensemble la chose avec une indifférence qui surprit et qui corrobora, cependant, les rumeurs de déchristanisation des populations que les anticléricaux avaient propagées, croyait-on, un peu trop légèrement.
Comme on peut facilement l’imaginer, l’Eglise essaya cependant de garder son emprise spirituelle sur de vastes pans de la société et de la culture française et ne céda du terrain qu’après de très âpres luttes dont les dernières convulsions commencèrent de disparaître après la seconde guerre mondiale. Le Concile Vatican II (1964-1965) sera en quelque sorte le résultat de cette dernière période de lutte, marquée par un autoritarisme absurde et anachronique. Ce ras-le-bol de l’Eglise prendra toute sa signification à partir de 1968, dans une société en bouleversement, ouverte au modernisme, au progressisme et à la pluralité des cultes. Une pluralité qui, sur le chemin des conquêtes sociales, retrouva un Vatican furieusement anticommuniste et enclin à fréquenter voire à assister les plus sanguinaires dictatures d’extrême-droite de l’hémisphère sud.

Un malheureux lapsus

On s’attendrait beaucoup moins, cependant, à retrouver ce scepticisme à l’endroit de l’Eglise dans la bouche et les écrits de bons et loyaux chrétiens. Il est bien difficile au penseur de toujours échapper à son inconscient dans les moments où toute sa philosophie n’est qu’une longue suite de justifications.
Nous prendrons comme illustration, un malheureux lapsus relevé dans le journal Le Monde du 12/13 octobre 2003 [3], entièrement rédigé par M. Henri Tincq, chroniqueur religieux du journal et fervent catholique.
Notons qu’avec cet exemple, nous ne voulons en aucun cas recentrer le débat qui nous occupe sur un seul quotidien ni même sur la presse et encore moins sur la personne de M. Tincq. Plus simplement, la naïveté de ce lapsus nous a semblé suffisamment édifiante pour tenter de tirer quelques conclusions sur les valeurs et
concepts qui lui sont rattachés.
Après avoir présenté en chiffres le pape Jean Paul II, M. Tincq parle en termes très flatteurs -son but n’est pas de malmener le Saint Père- de l’extrême longévité de son pontificat et conclut : « Jean Paul II est devenu l’un des plus anciens chefs d’état, battu seulement par Fidel Castro ».
Où trouver, en effet, sur la planète, un « chef d’état » qui soit resté 25 ans au pouvoir ? La maladresse est de taille car on s’expose à ne trouver que des dictateurs. M. Castro, de surcroît, en tant que communiste fanatique est un ennemi juré de Jean Paul II. Le fort symbolisme exprimé par M. Tincq, nous l’avons compris, ne pouvait être qu’un lapsus.
Lapsus qui s’explique quand on prend connaissance de la Nouvelle Loi Fondamentale de l’Etat du Vatican et plus particulièrement de son premier article : « Il sommo Pontefice, ha la pienezza dei poteri legislativo, esecutivo e guidiziario ». Tous les pouvoirs dans les mains d’un seul homme ! Les 19 articles suivants ne sont que la confirmation du premier et font du pape le maître absolu et infaillible de l’Etat du Vatican.
Pour ne suivre que les déclarations de M. Tincq -qui ne divergent en rien de celles des autres commentateurs religieux de la presse-, l’un des états champions de la défense des Droits de l’Homme et de la démocratie aurait une constitution (appelons-là comme cela) taillée sur un patron dictatorial ou, pour ne blesser personne, autocratique. Mais comment prôner la démocratie quand on n’en respecte pas les règles élémentaires ? Quel crédit accorder à une institution qui cache ses véritables intentions -le gouvernement d’un seul homme, infaillible et répresentant de Dieu sur terre- sous un manteau de bons sentiments, consensuels et bénins ? Cette pierre d’achoppement semble toutefois ne pas gêner l’opinion publique et la grande majorité des catholiques dans le monde. Le malaise existe pourtant et ne cesse de progresser et d’agir dans les consciences laiques qui luttent pour la protection de la liberté d’expression et de la liberté tout court.

Un symbolisme en évolution

Cette méfiance à l’égard du catholicisme et des autres religions monothéistes « révélées » [4], ne touche pas seulement les athées, les démocrates et les esprits libres.
En effet, cette idée, refoulée dans l’inconscient collectif de nos société, nourrit l’ambivalente et blasphématoire culture populaire en matière de spiritualité. Car, qui dit révélation, déclare que les lois de Dieu doivent régir la vie des hommes. La vérité ne dépend donc plus d’eux mais d’une autorité supérieure et éternelle qui, selon le prêtre [5], n’admet guère le débat. Et comment, en effet, concilier cela avec l’idée de démocratie qui, par définition, instaure le droit au doute et le libre examen des opinions comme droits fondamentaux et inaliénables de l’humanité ? Une démocratie qui historiquement rejette tout élément religieux de ses textes fondateurs. Pour nous en convaincre, cet extrait du Traité de Tripoli signé en 1797 par le président américain John Adams, texte rattaché à la Constitution américaine de 1787. L’article 11 déclare : « Puisque le gouvernement des Etats-Unis n’est en aucune façon fondé sur la religion chrétienne, il ne saurait avoir de caractère hostile à l’égard des lois, de la religion ou de la tranquillité des musulmans ».
Restons encore un instant dans les fulgurances des premiers temps de la démocratie américaine et donnons la parole aux délégués de la convention de Philadelphie : Henry Abbot, représentant de la Caroline du Nord se demandait si les ministres seraient bientôt des païens, des déistes ou des mahométans ? Un délégué du Massachusetts formula une question identique : « Des catholiques romains, des papistes et l’Inquisition pourraient être établis en Amérique ? » [6].
Inutile de rappeler que rien dans les Evangiles ne nous reporte à un quelconque état démocratique naturel de l’homme. Si cela avait été le cas, l’Europe aurait connu dès le régne Constantin une organisation sociale toute différente. Les explications émanant des autorités religieuses sur ce sujet sont en générales spécieuses ou retranchées derrière un clivage foi / raison qui ne peut souffrir le moindre compromis.

Vers une résolution magique du problème

Comment concilier, en effet, l’irréconcialiable ? Les autorités religieuses en Occident semblent être sorties de ce cul-de-sac théologique, philosophique et politique. C’est du moins ce qu’affirme Jean Paul II dans la plupart de ses messages, homélies et encycliques qui fustigent les dictatures et la pauvreté dont elles sont responsables. Nous assistons, hélas (on s’en doutait), à une résolution magique du problème. Ce que font le Vatican, les médias et les intellectuels catholiques ressemble purement et simplement à la négation du dogme qui fonde pourtant l’identité du catholicisme et ils ne semblent pas s’embarrasser outre mesure des « raccourcis » philosophique ou théologique, selon, qu’ils emploient.
Après Fréret, Spinoza, Diderot, d’Holback, Nietzsche, etc., comment ne pas s’étonner de la résolution magique qui nous est offerte ici et de l’approche benoîte que l’on nous donne de l’image « revisée » de Dieu ?
La pression exercée par la philosophie athée et un laïcisme que l’on a pu taxer d’intolérant a, il est vrai, diminué pour disparaître presque complètement après sa victoire sur la religion -victoire que l’on croyait définitive-, dans la seconde moitié du XXe siècle. Cette philosophie athée a vaincu rationnellement à coups de réfutations fondées sur la raison les spéculations de la foi. Celle-ci, aujourd’hui, libérée de son pire ennemi, est libre de se redéfinir comme elle veut -le nombre de théologiens dissidents ou même simplement « critiques » est infime [7] - et d’opérer les métamorphoses qui lui sont nécessaires pour retrouver au sein de la société sa splendeur passée.
Cette stratégie de « révision » du message évangélique ne pourrait exister sans la complicité ou la légereté des médias qui, portés par leur soucis de simplifier ce qui est « difficile à comprendre » pour l’auditeur, le lecteur ou le spectateur, font le jeu des forces catholiques en pleine régénérescences ; des forces qui, nous venons de le voir, prennent sur elles l ’occultation passagère -pieux mensonge- de leurs contradictions théologiques, véritables obstacles dans un dialogue rationnel avec les démocratie laïques, pour arriver à leurs fins.


[1Jean Etienne-Marie Portalis (1746 - 1807). Homme politique et philosophe. Participa à la rédaction du Code Napoléon et du Concordat. Ministre des Cultes en 1804

[2Lire Jean Marc Mayeur : "Séparation des Eglises et de l’Etat" - Les Editions Ouvrières

[3Cf : Le supplément « Les années Jean Paul II »

[4Le problème est le même en ce qui concerne l’orthodoxie, le protestantisme, l’islam et la religion juive.

[5A utiliser dans le sens nietzschéen du terme

[6Lire Denise Lacorne : "La séparation de l’Eglise et de l’Etat aux Etats-unis" in le Débat numéro 127, nov-déc. 2003

[7Lire le théologien Hans Kung, professeur à l’Université de Tubinga (Allemagne)

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