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L’antisémitisme français expliqué par M. Glucksmann

proposé par M. Philippe Nadouce

24 août 2004, par Philippe Nadouce

Ce texte propose une réflexion ironique sur les récents propos du philosophe français. La vague d’antisémitisme qui traverse la France depuis le printemps 2004 serait le fait d’agents communistes et autres paléomarxistes... Du grand guignol, en somme, qu’il convient quand même de décortiquer.

Après lecture de l’article du « philosophe français » André Glucksmann dans les colonnes de El Pais [1] ; rendons-nous à l’évidence : la Cour Internationale de Justice et l’Assemblée Générale de l’ONU [2] sont, elles aussi, antisémites. Quatorze des quinze juges qui forment le Tribunal International ont en effet condamné unanimement Israël. Cent cinquante états ont rejeté l’existence du mur de « sécurité » construit par le gouvernement Sharon. André Glucksmann agite le spectre du complot international contre les juifs… Nous tremblons.

En France, c’est la gauche tout entière qui serait responsable de cette nouvelle « haine du juif » ! Une haine fomentée par les Arabes français bien connus pour leur antiaméricanisme… Une gauche qui noyauterait les universités françaises offertes en pâture à des « enseignants, des militants écologistes, altermondialistes ou, simplement des paléomarxistes et révolutionnaires en mal de révolution »… [3].

Raccourcis simplistes, panflet ou provocation, M. Glucksmann veut marquer le coup. Il est d’ailleurs étonnant qu’un quotidien comme El Pais ait publié un tel brûlot. Notre philosophe va loin dans l’art de la confusion ; les profanations de cimetières juifs, la Shoa, l’antisionisme, les droits de l’homme, l’hégémonisme sont fourrés sans la moindre précaution dans le tambour de son imagination ! Condamner le gouvernement Sharon en revient du même coup à vouloir détruire la nation israélienne et à renouer avec le vieux rêve nazis de la solution finale !

La vague de folie -d’aucuns dénoncent une gigantesque opération d’intoxication- qui traverse la France depuis le printemps charrie sans difficulté les théories de M. Glucksmann. Aujourd’hui, il est presque impossible de glisser un article rappelant les massacres de Jénine (deux ans déjà. En avril 2004, les grands quotidiens sont, pour la plupart, restés muets sur le sujet) ou la construction du mur de Cisjordanie que l’Europe tient pour illégal puisqu’il passe sur des territoires occupés [4]. Cette psychose nous ferait pour un peu oublier que le vrai racisme s’exerce en France beaucoup plus contre les musulmans que contre les juifs… La Corse, ces dernières semaines, en est un triste exemple. Mais là encore nous nous rendons coupable d’antisémitisme ! Pour un peu, on s’autocensurerait ! Serais-je un cryptomarxiste sans le savoir ? Le nouvel ordre façon « Big brother » que veulent instaurer M. Glucksmann et ses amis -quel zèle- ne peut prendre qu’en intensité à l’approche des élections américaines.

Les Anglais, quand à eux, ne voient dans cette confusion et cet acharnement qu’une nouvelle expression du sentiment de culpabilité de la France. Une France qui a mis si longtemps à reconnaître sa responsabilité dans la déportation de dizaines de milliers de juifs sous l’Occupation [5] et qui a attendu 1997 pour faire des excuses officielles [6]. Une culpabilité que M. Sharon utiliserait habilement pour se venger de la politique menée par la France au Proche Orient…

Mais M. Glucksmann ne s’embarrasse pas de tels boniments ; on les connaît ces Anglais ! Il préfère nous donner une leçon d’histoire sur les sources de l’antisémitisme français… Une leçon, nous venons de le voir, entachée d’un révisionisme surprenant venant de la part d’un écrivain juif engagé.

Quelle idée, quand même, de vouloir nous faire croire que le racisme et l’antisémitisme viennent de la gauche et des communistes ? De la provok d’une subtilité impropre du Reader Digest. Jean Edern vient à notre rescousse !

Dans le panneau…

Allons-nous tomber dans l’excès inverse ? Celui du mini cours d’histoire. Pourquoi pas ! Les trois sources de l’ultra-doite en France, par exemple ?

-  « Comment ? Vous identifiez l’antisémitisme à l’extrême droite ? Vous parlez d’une objectivité, vous ! Comme si la gauche n’avait pas fricoté avec Boulanger…, Mitterrand avec Le Pen ! Et tous contre le métèque, le café au lait, le bamboula, le crouille, le youpin ».

L’autocensure voudrait faire son nettoyage mais rien n’y fera. L’histoire de l’antisémitisme en France est incontestablement lié à celle de l’extrême droite qui commença à répandre ses théories pendant la révolution de 1789. Monsieur Glucksmann n’y fait à aucun moment allusion dans son article. La gauche de l’époque (le clivage gauche/droite est né lui aussi en 1789), était à la source de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. J’en vois déjà qui ricannent…

Ce premier courant Contre-Révolutionnaire incarne le rejet de tout ce qui s’oppose à la restauration de l’ordre ancien. Ces théoriciens, Rivarol, Mallet du Plan, le comte de Gobineau, Gustave Le Bon, Joseph de Maistre, etc., défendaient le respect de l’ordre « naturel » évoquant un Âge d’Or conçu par Dieu et que des « hommes purs » se devaient de réinstaurer. Un ordre fondé sur l’inégalité fondamentale des individus (Gobineau est l’auteur d’un texte intitulé : « Essai sur l’inégalité des races humaines ») et l’apologie de l’homme blanc et de son aristocratie. Cette force qui occupera pendant plus d’un siècle une place de choix dans l’univers de la réaction, évoluera et se scindra au XIXe siècle. De là naîtront l’ultracisme classique relié au parti légitimiste et le « nationalisme intégral » de l’école maurassienne [7]. Maurras, héritier de cette contre révolution, saura faire la synthèse de son traditionalisme et du nationalisme si puissant au début du XXe siècle. Son influence sera immense et s’étendra dans les milieux étudiants à travers la ligue d’Action française et les Camelots du roi puis inspirera fortement les instigateurs du régime maréchaliste.

L’autre grand courant de pensée naîtra après la débacle de 1870 et donnera naissance, comme nous le disions à l’instant, au nationalisme plébiscitaire et revanchard qui trouve son parangon dans le général Boulanger. Ses deux principes fondateurs : le culte de l’armée et l’antiparlementarisme. Les forces antidreyfusardes se couvriront de sa bannière au début du XXe siècle. Des forces qui partageront avec le courant ligueur l’exaltation de la nation, le parternalisme social, l’importance d’une spiritualité toute catholique, la xénophobie, l’antisémitisme et la hantise de la décadence [8]

Le troisième courant, enfin, n’est autre que le fascisme et le nazisme qui eux, ne se réclament en rien de la tradition et prônent l’instauration d’un « ordre nouveau » totalitaire. Ces trois tendances raboteront leurs différences et s’efforceront de faire corps -avec les divergences que l’on connaît [9]- pendant le régime maréchaliste.

Allez, je vous épargne le reste. Vous le savez aussi bien que moi. Trop heureux, M. Glucksmann, de nous faire tomber dans le panneau. Trop heureux de noyer le poisson et la vertu des peuples dans la bile !

Pour en revenir à l’oubli dans lequel sont tombés les massacres de Jénine, pour en finir avec l’intolérable autocensure que les médias français inoculent massivement, pour en finir avec le manque de courage nous vous proposons de lire la déclaration d’un réserviste de l’armée israélienne, M. Moshe Nissim [10], dit « Kurdi Bear », âgé de quarante ans :

« Les choses sérieuses ont commencé le jour où treize de nos soldats ont été tués dans cette ruelle dans le camp de réfugié de Jénine.

Quand ils nous ont amenés, je savais que personne ne voulait travailler avec moi. Ils avaient peur d’être avec moi dans le bull. Non seulement j’avais une réputation de fouteur de merde, mais aussi d’un gars qui n’a peur de rien, et là il ont raison. Je n’ai vraiment peur de rien. Ils savaient que je n’avais peur de rien, que j’en ai rien à foutre, et que je peux aller n’importe où, sans poser de questions. Une fois, à Jénine, j’ai abandonné le char qui nous suivait partout. Je voulais faire le tour du camp, voir ce qui se passait. Gadi, l’autre conducteur qui était avec moi, a failli tomber dans les pommes. Il est devenu dingue : « fais demi-tour », il criait, « on n’a pas d’escorte ! » Mais il fallait que je connaisse les lieux mieux que ça, que je trouve une sortie, juste au cas où on en aurait besoin. Je n’avais pas peur de mourir. Au moins, j’avais une assurance ; ça aurait aidé ma famille.

Quand on est arrivé au camp, le D-9 étaient déjà là. On les avait fait venir de Naplouse. J’ai eu le gros D-9L, avec mon partenaire le Yéménite. La première chose que j’ai faite, ça a été d’attacher le drapeau de l’équipe du Bétar [11]. Je l’avais préparé à l’avance. Je voulais que ma famille puisse l’identifier. J’ai dit à ma famille et aux enfants : « Vous verrez mon bull à la télé. Quand vous verrez le drapeau du Bétar, ça sera moi ». Et c’est excatement ce qui s’est passé.

Le Bétar, c’est un truc dans mon cerveau. Je peux pas l’expliquer autrement. Après ma famille, c’est le plus important dans ma vie, et le seul truc qui puisse me tuer. A Jénine, je n’ai pas eu peur une seconde, mais depuis six mois je ne peux plus aller aux matches du Bétar. Le suspense me tue, et j’ai tout le temps peur d’avoir une crise cardiaque. Des fois, je suis capable de faire le tour de Teddy [principal stade de Jérusalem] avec un billet pour le match à la main et je ne peux pas entrer.

Alors maintenant, vous comprenez pourquoi le drapeau du Bétar était sur mon bull à Jénine. Quelqu’un m’a dit que mon commandant voulait l’enlever, mais pas question. Si on m’avait demandé mon avis, il y aurait un drapeau du Bétar au sommet de la mosquée du camp.

Il a fait beaucoup de bruit, mon drapeau. Les soldats de la Golani [12] étaient stupéfaits. « T’as ramené le Bétar ici », ils m’ont dit. Et je leur ai dit : « Je vais faire un stade Teddy ici, ne vous en faites pas. »

A la radio, ils voulaient m’appeler Moshe Bear, mais j’ai insisté pour Kurdi. J’ai dit aux Golanis : « Moi c’est Kurdi, et je me répondrai pas si vous m’appelez par un autre nom. » C’est comme ça qu’est né Kurdi Bear. C’est mon nom et je suis tétu.

Au moment où je suis entré dans le camp avec le bull, quelque chose s’est passé dans ma tête. Je suis devenu dingue. Tout le desespoir causé par ma situation personnelle a disparu, juste comme ça. Tout ce qui restait, c’était la colère de ce qui était arrivé à nos gars. Encore maintenant, je suis convaincu, comme nous tous, que si

on nous avait laissés entrer dans le camp plus tôt, avec toute notre puissance, vingt-quatre soldat n’auraient pas été tué dans le camp.

Avec la première mission qu’on m’a donnée, d’ouvrir une artère dans le camp, j’ai compris quel genre d’enfer c’était.

Ma première mission, volontaire, c’était d’amener à manger aux soldats. On m’a dit : « La seule façon d’amener de la nourriture là-bas, c’est d’y aller avec le D-9 ». Il n’ont pas mangé depuis deux jours. On ne pouvait pas mettre le nez dehors. J’ai rempli le bull à ras bord, et je l’ai conduit jusqu’à la porte de leur poste, pour qu’ils n’aient pas à faire un pas en dehors de leur abri. Un pas, c’était assez pour perdre un bras ou une jambe.

On ne pouvait pas savoir où se trouvaient les charges. Ils [les combattants palestiniens] faisaient des trous dans le sol et ils mettaient des charges. Mêmes les murs des maisons. Il suffisait de les toucher, et ils sautaient. Ou bien ils vous tiraient dessus quand vous entriez. Il y avait des charges dans les rues, sous le sol, entre les murs. A chaque fois qu’on perçait un trou, quelque chose sautait. J’ai vue une cage à oiseaux sauter dans une animalerie, en ouvrant un passage. J’étais désolé pour les oiseaux. Ils mettaient des charges partout.

Vous savez comment j’ai tenu soixante-quinze heures ? Je ne suis pas descendu du bull. Je n’avais pas de problèmes de fatigue, parce que je buvais du whisky tout le temps. J’avais toujours une bouteille dans le bull. Je les avais mises dans mon sac à l’avance. Tout le monde emportait des vêtements, mais moi je savais ce qui m’attendait là-bas, alors j’ai emmené du whisky et de quoi grignoter.

Qu’est-ce que ça veut dire « ouvrir un chemin » ? Vous rasez des bâtiments. Des deux côtés. Il n’y a pas d’autre manière, parce que le bull était beaucoup plus large que les ruelles. Mais je ne cherche pas d’excuses ou quoi que ce soit. Il faut les raser. J’en avais rien à foutre de démolir leurs maisons, parce que ça sauvait les vies de nos soldats. J’ai travaillé là où nos soldats ont été masssacrés. Ils n’ont pas dit toute la vérité sur ce qui s’est passé. Ils avaient percés des trous dans les murs, pour passer les canons des fusils. Celui qui échappait aux charges étaient abattus à travers ces trous.

Je n’avais de pitié pour personne. J’aurais rasé n’importe qui avec le D-9, juste pour que nos soldats ne soient pas exposés au danger. C’est ce que je leur ai dit. J’avais peur pour nos soldats. Vous pouviez les voir dormir ensemble, quarante soldats dans une maison bondée. Mon cœur saignait pour eux. C’est pour ça que j’en n’avait rien à foutre de démolir toutes ces maisons -et j’en ai abattu beaucoup. A la fin, j’ai construit le stade de foot « Teddy » là.

Difficile ? Pas du tout. Vous plaisantez. Je voulais tout détruire. J’ai supplié les officiers, à la radio, de me laisser abattre le tout ; du haut en bas. De tout niveler. Personne n’a refusé un ordre d’abattre une maison. Pas question. Quand on me disait d’abattre une maison, j’en profitais pour en abattre d’autres ; pas parce que je voulais, mais quand on vous ordonne d’abattre une maison, il y en a quelques autres qui gênent, alors on ne peut pas faire autrement. J’aurais dû le faire même si je n’avais pas voulu. Elles étaient sur ma route. Si je devais abattre une maison, que l’enfer ou les eaux s’en mêlent, je le faisais. Et, croyez-moi, on n’en a pas abattu assez. Tout le camp était parsemé de charges explosives. En fait, ça a sauvé la vie des Palestiniens eux-mêmes, parce que s’ils étaient revenus chez eux, ils auraient sauté.

Beaucoup de gens étaient dans les maisons que nous devions démolir. Je n’ai pas vu, de mes yeux, quelqu’un mourir sous la lame du D-9. Et je n’ai pas vu de maison s’effondrer sur des gens vivants. Mais, si c’était le cas, je m’en foutrais. Je suis persuadé que des gens sont morts dans ces maisons, mais c’était difficile à voir parce qu’il y avait beaucoup de poussière partout et qu’on travaillait beaucoup la nuit. J’étais content à chaque maison détruite, parce que je savais que ça ne les dérangeait pas de mourir, mais qu’ils tiennent à leur maison. Si vous abattez une maison, vous enterrez quarante ou cinquante personnes pour des générations. Je ne suis désolé de rien, sinon de n’avoir pas rasé tout le camp.

Je ne me suis pas arrêté un instant. Même quand on avait une pause de deux heures, j’insistais pour continuer. Je préparais une rampe, pour détruire un immeuble de quatre étages. Une fois j’ai tourné brutalement à droite, et tout un mur est tombé. D’un seul coup, j’ai entendu crier à la radio : « Kurdi, fais gaffe, c’est nous ! » Il se trouve qu’il y avait des gars à nous à l’intérieur, et ils avaient oublié de me prévenir.

J’ai eu beaucoup de satisfaction. J’ai vraiment eu du bon temps. Je me souviens avoir tiré un mur d’un immeuble de quatre étages. Il est tombé sur mon D-9. Mon partenaire me hurlait de faire marche arrière, mais j’ai laissé le mur nous tomber dessus. On dégageait les côtés des bâtiments, et puis on les percutait. Si c’était trop dur, on demandait à un char de tirer un obus.

Je ne pouvais pas m’arrêter. Je voulais travailler et travailler encore. Il y avait cet officier des Golanis qui nous donnait des ordres par radio. Je le rendais fou. Je n’arrêtais pas de demander encore et encore d’autres missions. »

Londres, le 25 août 2004


[1Publié le jeudi 22 juillet 2004 et intitulé : « Les sources de l’antisémitisme français »

[2Toutes deux ont condamné l’existence du mur construit en Cisjordanie

[3« Les sources de l’antisémitisme français »

[4« Israël a le droit de construire un mur sur son territoire mais cette route est contraire à la loi internationale. Elle passe par des territoires occupés ». Propos tenus par M. J. Solana, Haut Représentant pour la politique extérieure de l’UE

[5The Independent (Londres), mardi 20 juillet 2004 in : "Unsafe for Jews ? France is shaken by Sharon’s jibe" par John Linchfield et Audrey Jacquet

[6Faites par le président Jacques Chirac

[7Lire l’excellent ouvrage de Pierre Milza : « L’Europe en chemise noire » - Fayard 2002.

[8Item. page 24.

[9George Valois, le fondateur du Faisceau, premier parti fasciste français fut arrêté en 1941 et mourut à Bergen-Belsen. Le colonel de La Rocque, dirigeant des Croix de feu et créateur du Parti social français sera arrêté et déporté en 1943

[10Témoignage complet diffusé sur le site de Gush Shalom : www.gush-shalom.org (Traduction d’une interview de Moshe Nissim publiée dans le quotidien israélien Yedioth Aharonot, 31 mai 2002). In « Avril à Jénine » - La Découverte

[11Club de football israélien

[12Troupe d’élite de l’armée israélienne

Messages

  • Bravo pour cet article !
    A mon avis il y a actuellement de tres grosses fortunes dans le monde qui veulent prendre le monde entier en otage .
    Ces grosses fortunes n’ont ni de religion ni de nation.
    Qu’elles soient juives chrétiennes ou arabes ; elles s’entendent et se soutiennent en utilsant le racisme religieux ou ethnique pour occuper les gens et les mettre en otage par l’action simultannée et organisée entre les services de sécurité et le terrorisme afin de réduire la liberté et le contact entre les personnes et de laisser les mains libres aux grosses fortunes.
    Les juifs ont été les premiers à être manupulés, les chrétiens aussi et enfin les musulmans. En Israel on fabrique de plus en plus de fanatiques religieux pour servir les intérêts des grosses fortunes .Il est temps d’en prendre conscience, le 11 septembre a été fabriqué de toutes pièces . Quand on veut connaître la vérité , on nous dit que c’est un secret d’état ! Comment ne pas parler du contenu des boites noires des avions ? Le 11 septembre a servi d’alibi à la prise de l’Irak et de l’Afghanistan et la flambée du prix du pétrole.

  • Je ne suis pas francophone, s’il vous plait, excusez mes erreurs. J’apprecie la plupart d’article, mais j’ai trouve l’addition de la transcription du soldat israelien hors du contexte. La mentalite d’un soldat est la mentalite d’un assassin professionel et la plupart des soldats autour du monde a une mentalite similaire. On peut trouver des exemples de l’autre cote aussi. Parmi les Palestiniens qui lutte serieusement pour leur droits il y en a certains qui aime tuer les Israeliens, sans souci, avec plaisir. Les actes des soldats sont les symptomes d’une maladie. La maladie elle-meme (tout simplement la haine) est si vieille et si profonde que je trouverais plus significatif un exemple plus subtil et plus proche de chez nous.

    Voir en ligne : L’antisémitisme français expliqué par M. Glucksmann

    • Chère Karen,

      Pourquoi mettre dans cet article une telle déclaration ? Tout simplement parce que nous écoutons-là, "la voix du sang"... Curieusement mêlée à celle du foot ! Voilà qui l’internationalise !

      Ce texte a le mérite d’être visuel, direct et pas si réducteur que cela (les dernières élections australiennes et américaines en sont la preuve). On visualise presque malgré nous son auteur ; on imagine son visage, ses mimiques, son odeur, etc. C’est un document extrêmement choquant !

      Cet homme m’a semblé le spécimen qui fait cruellement défaut à l’article de M. Glucksmann auquel je fais référence dans mon précédent article.

      Vous croyez bon de rappeler que les Palestiniens, eux aussi, commettent des atrocités. Sans doute. Mais, que je sache, ils n’ont jamais détruit au bulldozer une ville israélienne et ne tirent pas systématiquement sur les ambulances et les hôpitaux ! Les groupes terroristes qui échappent en partie au contrôle de l’autorité palestienne ne sont en rien comparables aux troupes d’élites de M. Sharon qui répondent à une logique globale souvent dictée très loin de leurs bases militaires...
      Merci d’avoir pris la peine de me lire et j’espère de tout coeur avoir répondu à votre questions.

  • On se dit tiens cela fait sens c’est vrai que le violence ne vise pas que les juifs mais aussi et surtout les immigres en France.
    On nous parle de liberté de critiquer parfait d’éviter de tomber dans la paranoia super
    et la on y tombe justement c’est la déferlante antisémite avec un mise en scène à l’Américaine, le Rambo méchant qui tue du Palestinien aveuglément de preférence.
    La fin est vraiment pitoyable pour un papier qui commencait bien !!
    2 pas en avant 3 pas en arrière

    • Un article dégueulasse à vous entendre... Antisémite ? Y avez-vous vu le mot "juif" une seule fois (si ce n’est pour définir les origines de M. Glucksman). Et s’il y est pourriez-vous déclarer qu’il est employé dans un sens raciste ? Je ne parle pas de juif mais de "gouvernement israelien". La différence est de taille, cher monsieur. Je vous renvoie à votre bibliothèque si vous en avez une. Les termes terrorisme, terrorisme d’état, sionisme et juif sont des concept différents.
      A moins que vous vouliez délibérément noyer le poisson (chose que je n’oserais avancer), je pense que j’ai ici affaire à votre crasse ignorance.

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