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Epître aux Israéliens : Réveillez-le !
12 janvier 2009, par Mokhbi Abdelouahab

Par Mokhbi Abdelouahab

Résumé : La folie meurtrière qui s’est déchaîné sur les populations civiles rappelle ce dont les juifs furent victimes en Egypte et la Shoah. Sauf que les palestiniens ne peuvent même pas s’offrir le répit d’une fuite en avant sans issue. Mais comme en Egypte, se sont d’abord les enfants qui sont ciblés par la soldatesque. Dommage collatéral, répondent certains. La lâcheté des gouvernements arabes n’exonère pas la communauté internationale d’intervenir. Intervenir ne signifie pas faire de la gesticulation médiatique et temporiser pour donner le temps à Israël d’avancer vers la solution finale à grands pas. Le gouvernement d’Israël conduit les juifs droit au mur, non pas celui de honte, celui de Sharon, mais celui implacable de l‘Histoire.

Epître aux Israéliens : Réveillez-le !

Ghaza saigne. Sourds, écoutez la douleur ; Aveugles, regardez les injustices et voyez d’où vient le mal ! Durant l’été 82, le brasier était à Beyrouth, aujourd’hui, c’est Ghaza qui vit l’enfer. La souffrance a jeté son dévolu sur l’être palestinien. Les puissants du monde observent les carnages avec complaisance quand ils ne les bénissent pas. Les représentants des grandes nations civilisés et démocratiques, la conscience dégoulinant du sang innocent des civils osent justifier les bombardements meurtriers et impitoyables des populations civils par leur caractère défensive pour l’Etat hébreu. Une obscénité à la mesure du crime ; Heureusement que Dieu existe. Affamé, dans le ghetto le plus surpeuplé de la planète qu’est Ghaza, emmuré sur sa propre terre, le calvaire du peuple palestinien apparaît si interminable qu’il prend la couleur du désespoir. Laquelle ? Demandez-le à un habitant de Ghaza. Avant que Ghaza ne soit plongée dans le noir et l’horreur, les lumières se sont d’abord éteintes dans le coeur des gouvernements occidentaux qui semblent avoir accorder carte blanche à l’entreprise génocidaire d’Israël. Seuls les palestiniens n’ont pas le droit d’enfanter des combattants pour défendre leur dignité, leur liberté, pour sortir de ce statut de sous-humanité dans lequel la soldatesque israélienne suréquipée veut les confiner. Toute velléité de revendication de justice est suspecte de terrorisme. Il ne reste plus aux palestiniens que le droit de se faire oublier avant de disparaître. On leur suggérerait presque d’en faire leur devoir. S’il me restait une seule preuve sur terre que Dieu, Juste, celui-là même qui ne joue pas aux dés, existe, je la chercherais dans le vécu d’un palestinien, mon frère, cet autre moi-même. Qu’il soit du Hamas ou du Fatah, il est visé par une implacable entreprise d’extermination.

Abbé ou pas Abbé, y’en a assez !

L’espérance est dans le réveil de la conscience des hommes et des femmes qui jour après jour construise un monde nouveau qui transcende les nationalismes obtus qui dans le siècle passé plongeaient leurs racines dans le terreau des d’injustices les plus intolérables et que les puissants faisaient subir aux faibles sous tous les prétextes les plus fallacieux, comme de vouloir civiliser les peuples qui ont leur très large part dans l’essor du progrès de l’humanité. Il vrai que cela fait un bail que le monde compte seul et ne parle plus arabe. Un devoir de mémoire ne nuirait pas au droit et à la justice. Ce monde où les calculs prétendument géostratégiques bafouent les plus élémentaires principes d’humanité disparaîtra.

J’ai une pensée émue pour l’Abbé Pierre, cette silhouette frêle qui réussissait avec sa vulnérabilité à entretenir cette espérance dans l’humanité des uns, peut-être pas tant que ça dans celle des autres. Abdelkader Dehbi, dans un vibrant hommage intitulé « L’apôtre de l’Emmaüs moderne est mort » (El-Watan du 23 janvier 2007), rappelait, le courage qu’a eu cet homme en soutenant, au printemps de 1996, « le grand philosophe Roger Garaudy dont la parution du brillant et solide essai historique documenté intitulé Les mythes fondateurs de la politique israélienne avait provoqué une vague inimaginable d’obscénités et d’indécentes indignations dans les milieux bien pensants de la société et de la presse françaises inféodées jusqu’au cou aux lobbies sionistes et atlantistes. »

L’Abbé Pierre, l’homme le plus aimé des français fut "censuré" et "sermonné" par le cardinal Lustiger nous apprend Henri Tincq, du journal Le Monde (édition du 24.01.07.). Il souligne le « caractère antisémite » de l’ouvrage de Roger Garaudy à qui il attribue le titre mensonger :"Les mythes fondateurs de la Shoah". Or le philosophe s’attaquait clairement aux mythes fondateurs de l’état d’Israël, c’est-à-dire au sionisme politique. C’est explicitement énoncé dans le titre et magistralement développé dans le texte. Mais il est n’est pas commode de faire passer l’Abbé Pierre pour un négationniste de la Shoah ni pour un antisémite, d’autant que, à l’inverse de son ami Roger Garaudy, et à l’évidence, il n’était pas musulman. Dans ces conditions mentir sciemment devient nécessaire même pour un journaliste du journal Le Monde, le faire grossièrement est acceptable pourvu que s’appuyant sur l’accusation effectivement dirigée par l’Abbé Pierre au "lobby sioniste international" à propos la fausse polémique fomenté et cousue de fil blanc dont le but indubitablement étaient de faire la peau aux deux vénérables et authentiques penseurs. Pour rappel, Roger Garaudy, s’était plaint en 1983 d’avoir été menacé de mort à l’occasion de la sortie de son livre-dossier intitulé «  l’Affaire Israël : le sionisme politique » (Edition Papyrus). Henri Tincq d’un revers de main rejette l’accusation de l’Abbé Pierre, comme s’il elle émanait d’un quelconque affabulateur ; Cliché éculé nous dit-il. Le lobby sioniste n’existerait donc pas ! Dormez tranquilles braves gens de France et de Navarre. Raymond Barre affabulait en plein conseil des ministres. Mitterrand, oui François Mitterrand, dont Itzhak Rabbin avait dit : « Je n’irai pas jusqu’à dire que François Mitterrand soit un militant sioniste, mais c’est certain, il est le meilleur ami d’Israël. », lui, aussi, affabulait sur "l’influence nocive du lobby juif" lors d’une conversation entre lui et l’écrivain prolixe Jean d’Ormesson qui relate dans son livre, Le rapport Gabriel, la conversation entre les deux hommes en mai 1995, portant notamment sur l’affaire Bousquet. En réalité, ce qui n’était pas pardonné à l’Abbé Pierre, c’est la compassion qu’il avait témoigné avec constance au peuple palestinien, sa dénonciation des crimes commis au nom d’une promesse douteuse et surtout le reproche sans ambiguïté fait à la création en 1948, d’un Etat au prix d’incessantes et inacceptables exactions dont pâtissent les palestiniens. Il ne craignit pas d’écrire, en 1991, « Je constate qu’après la formation de leur Etat, les Juifs, de victimes, sont devenus bourreaux. Ils ont pris les maisons, les terres des Palestiniens. »

L’Abbé Pierre, disait lui-même, qu’en transgressant un tabou il ne s’attendait pas à être félicité. Il fut exclu de la LICRA sans ménagement et encore moins de considération pour la place qu’il occupe dans le cœur des français C’est tout à l’honneur du vieil Abbé d’avoir eu le courage mais surtout d’en avoir accepté le prix pour faire de sa vie un combat pour les exclus, les dépossédés et autres déracinés. Les attaques médiatiques contre l’Abbé Pierre et surtout contre Roger Garaudy montrèrent combien les bien-pensants peuvent être aussi féroces quand ils ont de vénérables mais véritables éveilleurs de conscience à se mettre sous la dent qu’ingénieux lorsque ils cherchent à dissimuler les exécutions d’enfants ou à édulcorer les bavures toujours sanguinaires de la soldatesque de la sinistre Tsahal. Les télévisions françaises se « retiennent », selon l’expression pudique employé par Pascal Boniface, de montrer l’épouvantable réalité que souvent, on se poserait légitimement la question : a-t-on affaire à des chaînes communautaristes impliquées dans le conflit ?

Autres victimes collatérales

En dépit du cynisme des Etats, les peuples ne sont pas dupes des manœuvres du gouvernement d’Israël. Encore moins de ses noirs desseins annexionnistes au Proche-Orient. Les manipulations dilatoires des medias acquises au sionisme qui distille, aux français par exemple, la fable du loup et de l’agneau en attribuant le méchant rôle aux palestiniens ne trompent plus personne. D’ailleurs Bernard-Henri Lévy, s’appuyant sur Camus et prenant fait et cause avec Israël, exhorte ses lecteurs, de « suspecter » plus les victimes et de ne surtout pas « privilégier » les bourreaux. Il explique « les Palestiniens tirent sur des villes, autrement dit sur des civils » et même si ils n’ont fait aucune victime, « en droit international, cela s’appelle un « crime de guerre ») ; « les Israéliens ciblent des objectifs militaires » et s’ils ne font que des victimes civils leurs méfaits « dans la langue de la guerre, porte un nom-« dommage collatéral ». Ceux qui auront vu les nombreuses photos de ses enfants déchiquetés, cette innocence ensanglanté sauront désormais à quoi peut ressembler « un dommage collatéral », version BHL.

Evidemment, il existe des hommes de cœur et de courage qui ne souscrivent pas à la pensée imposée. Cependant, dès que quelqu’un s’avise de s’affranchir des dogmes établis pour tenter de comprendre la complexité du conflit et de démêler objectivement et honnêtement l’écheveau proche oriental, il est vite neutralisé par des tirs de barrages qu’il essuiera jusqu’à la capitulation sans condition. Il ne survivra médiatiquement que s’il fait amende honorable. Le zèle des convertis peut justifier qu’on redonne la plume ou la parole au primo-contrevenant. Sinon c’est une victime collatérale. Au suivant !

Alain Menargues, éminent journaliste de RFI spécialiste aguerri du Proche-Orient fut destitué de son poste de responsabilité pour avoir osé mettre en exergue les fondements racistes du mur de la honte et ses visées annexionnistes des meilleurs terres de la Cisjordanie. En un mot pour avoir émis des idées éloignées des thèses sionistes qui doivent être déclinés, ânonnées par les carriéristes des médias français comme un véritable catéchisme. Exclu, interdit de parole, il interpelle dans une émouvante lettre le directeur du monde diplomatique : « Me voici donc, avec mon livre-grand reportage « Le mur de Sharon », condamné à l’autodafé en Place de Grève par de Grands Inquisiteurs. Mon crime d’hérésie ? Mon fait de sorcellerie ? »

Toutes les interrogations ne restent pas longtemps sans réponse. la réplique à l’insolence de Pascal Boniface qui a transgressé la ligne rouge en commettant un livre au titre explicite, "Est-il permis de critiquer Israël ?" (Editions Robert Laffont) fut plutôt rapide . Il fut sérieusement inquiété dans sa fonction de directeur-fondateur de L’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques). On ne prend pas, en France et ailleurs, la liberté de réfléchir librement sur le conflit palestino-israélien en toute impunité. Impérativement, Tôt ou tard, vous serez frappés de l’anathème de l’antisémitisme. Et si d’aventure vous avez développé des arguments pertinents, cela vous sera facturé en circonstances aggravantes.

Histoires de “salauds”

J’ai personnellement un souvenir poignant de l’été 1982. Beyrouth était soumise à un déluge de bombes quand un attentat contre une boucherie juive de la rue des rosiers à Paris fut commis bien opportunément pour phagocyter les journaux des télévisions françaises. l’invasion du Liban par l’armée israélienne était alors quasiment reléguée au niveau du traitement de banals faits divers. Naturellement, les leaders de la communauté juive étaient quotidiennement invités. Ils convinrent tous pour imputer aux medias l’attentat ; .les désignant ainsi à la vindicte de l’opinion publique. Le président du CRIF, évidemment incontournable, eut même un argument aussi invraisemblable qu’irrecevable. Il justifia l’accusation en reprochant aux médias de “parler de centaines de mort alors qu’il ne s’agit que de dizaines” . Yves Mourousi le célèbre et iconoclaste présentateur du JT qui officiait sur TF1 n’esquissa pas le moindre geste pour récuser cette manière pour le moins insultante d’apprécier le travail des journalistes. il ne broncha pas mais saisit l’occasion d’avoir le correspondant de la chaîne au Liban pour presque le sommer de se défendre. L’indignation du grand reporter fusa comme un authentique cri du cœur.”je sais que nous avons été traités de salauds, mais nous ne montrons et ne parlons que de ce que nous voyons. Les vrais salauds sont ceux qui bombardent Beyrouth par air ciel, par mer et par terre.” Je regrette de ne pas avoir retenu le nom de cet envoyé pour dire le prix qu’il a eu éventuellement à payer pour son audace. Cet été là, les soldats français furent traités de “salauds” par les israéliens pour s’être interposées entre l’armée qui a envahi un pays le Liban pour en découdre avec et des populations. “salauds” pour en découdre avec les réfugiés palestiniens, pardons je devrais dire les factions palestiniennes ; “salauds” pour avoir fait barrage à la barbarie d’une soldatesque cherchant à assouvir sa folie meurtrière. Aucun officiel, aucun élu, aucun intellectuel, encore moins de journaliste n’a osé protester de l’honneur qui fut celui de ces soldats !

Réveillez Sharon !

A Ghaza, je m’étonne que les cris des enfants palestiniens, les implorations au ciel de leurs mères, la colère des pères, le strident désarroi des ambulances, tout cela sur fond du vacarme effrayant de l’aviation de Tsahal déversant impitoyablement son déluge de feux pour semer la mort n’aient pas pu ranimer Sharon. Il se serait délecté de tout ce sang innocent déversé à profusion avec la bénédiction des hypocrites qui dirigent le monde, et de tout ce que le monde compte de puissamment veule. S’est-il suffisamment repu du sang palestinien que ses sens en sont saturés ? Serait-il aussi mort que l’âme de nos rais dont l’aptitude à s’indigner pour ces atrocités infligés à un peuple démunis s’est définitivement éteinte de leur cœur. Le peu d’énergie qui leur reste, ils la consacrent qui à faire le guignol, qui à placer sa progéniture, tel autre à s’agripper désespérément au pouvoir, tous entendent trôner sur la finitude des choses ad vitam æternam. Ils se plaindraient même de ne pas avoir les peuples qu’ils méritent, heureusement ! Souvent au crépuscule de leur vie, ils sont mus par un désir irrépressible de nous gratifier du dernier acte où leur sénescence physique rivalise avec leur décrépitude intellectuelle. Après le déshonneur, la douceur des escarres ! Vive Shavez !

Vous vaincrez !

Que dire aux criminels qui président aux destinées de l’Etat hébreu ? « Vous vaincrez, parce que vous possédez plus de force brutale qu’il ne vous en faut », C’est ce que lança le philosophe Unamuno pour faire face au général espagnol Milan Astray qui, dans un amphithéâtre, s’égosillait à crier : « A bas l’intelligence, vive la mort. » ; le Viva la muerté de cette Espagne noire, désormais ensevelie par l’histoire sous une indécrottable couche d’infamie. En plus de la brutalité vous avez davantage de cruauté et de détermination. Je vous plains ! A peine revenu des confins de l’enfer des camps nazis, vous vous appliquez méthodiquement à conduire des hommes et des femmes arrivés de tous les coins de la planète droit dans le mur de l’Histoire ; vous vous obstinez à accomplir ce qui est écrit ! Quel courage ! Votre détermination à mériter l’enfer du Dieu de tous les hommes force l’admiration. Vous balisez le chemin par des noms plus forts que la mémoire déficiente du monde, Dir Yacine, Sabra et Chatila , Djeninegrad, comme a si bien renommé Yasser Arafat l’autre ville martyre de la Palestine, Djenine, et aujourd’hui Ghaza. Le supplice du peuple palestinien, spolié de ces terres, maintenus dans des camps de concentrations pudiquement appelés camps de réfugiés sur ses propres territoires, porte plusieurs autres adresses.

Ne pas triompher avant de vaincre !

De pacte violé en guerre éclair, la fameuse Blitz-Krieg, grande désillusion d’Hitler, vous entendez exterminer les palestiniens dont vous usurpez la terre. La lâche impunité dont vous jouissez et l’inanité qui vous fait croire que le temps est pour vous, vous aveuglent. Page sanglante après page sanglante, systématiquement, vous exécutez la « solution finale » à petits pas. Vous noyez le monde de votre mensonge pour voiler votre entreprise génocidaire. De Hitler, vous n’avez retenu que les mauvaises leçons celles de Mein kampf, lorsque il explique que les masses n’ont ni entendement ni mémoire. Alors, vous profitez que le monde à la coupe de champagne à la bouche pour festoyer en vous offrant un cocktail de sang pur d’enfants et de larmes des mères. Quel courage ! Vous pavez si fermement votre funeste destin annoncé avec tant d’injustices et de cruautés que vous impressionnez. Je ne sais à quoi de précis pensait De Gaulle en saluant votre force de conquête. Mon admiration est suscitée par votre aptitude à ne pas douter de vos propres mensonges. Votre âme est si blindée que malgré les mains sales des carnages d’innocents vous n’avez pas de nausées !

Méditez plutôt !

La veulerie des dirigeants arabes tapis dans leurs résidences ne doit pas vous tromper. L’image de la pendaison de Saddam, un jour de fête, les hante. Ils n’osent plus sortir prendre de l’air, ils préfèrent se calfeutrer avec leurs cauchemars. Méfiez-vous pourtant de votre apparente invulnérabilité. La nation arabe n’a pas fini avec les humiliations en subissant vos innommables forfaits mais enhardissez-vous avec mesure. Les retournements de l’Histoire ne se font pas annoncés ; ils ont la fâcheuse habitude d’arriver toujours assez vite et au moment où celui qui les subira s’y attend le moins. Souvenez-vous de la solitude de De Gaulle, ce 18 juin 1940 ; Hitler, arrogant, l’esprit sous l’emprise de la vengeance et surtout désireux d’instrumentaliser les symboles, fit ployer l’échine au gouvernement de la France sous un surplus d’humiliations en imposant que l’armistice fut signé dans cette clairière de Rethondes où avait été signé l’armistice de 1918, et dans le même wagon. Hitler se délecta sans retenue de l’affront qu’il fit à l’ennemi défait pour que le traumatisme s’inscrive dans les tréfonds de la conscience de la nation afin de mieux l’ébranler. On connaît la suite.

En septembre 2000, vous assassiniez de sang-froid cet enfant blottis dans les bras du père qui n’avait que les mains nues pour tenter, dans un geste dérisoire, de protéger son fils contre les balles chargées de haine. Rien que l’humanité qui a impulsé ce geste paternel furtif suffit à vous condamner aux gémonies de l’Histoire. Le missile tiré pour faire taire la parole de Cheikh Ahmed Yassine, un vieillard impotent, cloué sur une chaise roulante. La démesure de l’arme et l’impuissance de la victime trahit à l’évidence votre angoisse face à la justice immanente des siècles avant d’être jugé par le Créateur des siècles. Vous n’avez pas inventé la violence dans l’Histoire ; vous en avez été les victimes ; votre exigence aurait du être de ne jamais y recourir, d’œuvrer pour l’éradiquer. Au lieu de cela, vous céder pour l’exercer avec une telle débauche de moyens que vous en oubliez qu’il existe un Dieu Puissant. Vous pilonnez les écoles d’enfants, les universités des savoirs, et ne parlons pas des Mosquées, vous en avez fait sauter au moins 13. Se sont là vos objectifs militaires. Il n’existe aucun sanctuaire que vous respecteriez pour les enfants, les femmes, les vieillards, Chercheriez-vous avec votre acharnement sur le peuple palestinien à outrepasser les limites que Dieu à placer à sa miséricorde !

Sinon : Ils sont pris comme des rats !

Si vous pensez que le crépitement des armes et les détonations des grosses pièces vous procurent plus de satisfaction que de jouer la musique sur d’autres instruments, vous trouverez certainement que mes radotages ne sont pas de bon conseil. Soit ! Poursuivez, donc. Bombardez, éradiquez, semez la mort ! Offrez des Palestiniens en holocauste. Ils sont fait comme des rats. La souricière est parfaite, beaucoup plus efficace qu’à Sabra et Chatila, ils sont enfermés dans le noir. Faites-les davantage crier pour faire réveiller Ariel Sharon. Ils ne pourront pas rameuter le monde ; il ne les voit pas ; Il ne les entend pas. Mais que le Pharaon soit encore là, sans qu’il jouisse du spectacle, mon Dieu, quel gâchis ! Il serait fier que ses émules aient dépassés les bornes qu’il s’est lui-même mis. Tuez les palestiniens, ils sont plutôt des arabes pour les Israéliens ; enfin, ils ne sont rien ! Presque rien ! Des non juifs, bon sang ! Ariel Sharon avait méticuleusement mis au point le scénario macabre des massacres des populations civils de Sabra et Chatila. Sans fléchir devant les horreurs commises par les milices qu’il avait armé et dirigé, il eut ces paroles encore plus insupportables que les crimes eux-mêmes : «  des non juifs ont tués des non juifs, où est le problème ? ». C’est à faire pâlir de jalousie, Hitler qui dans sa vaine tentative de réifier le genre humain, non aryen, comme les hommes de l’Est, s’est arrêter à les placer au rang de « Oesterich untermenchen », (« sous hommes » de l’Est). Qui est l’élève, qui est le maître ? D’accord ! Pas d’histoires ! Il est vrai que les Israéliens n’ont pas encore fini avec la géographie qu’ils redessinent sans cesse. Ils sont un peu plus contrariés à Ghaza qu’en Cisjordanie. Mais avec tant de cœur à la tâche, ils y arriveront. Si en Espagne, selon la terrible phrase de Saint-Exupéry : «  On fusille ici, comme on déboise », à Ghaza, nous ne sommes plus en 36-39, l’aviation israélienne sème la mort sur la pépinière ! Plus facile d’empêcher de germer et de détruire les plantules que de déboiser. Les obus qui ont été lâchés sur les écoles gérées par l’ONU tuant quarante enfants, ce mardi 6 janvier, ne sont pas constitutifs d’un crime contre l’humanité ; 50% des victimes sont des enfants. Ils sont arabes, musulmans, palestiniens par-dessus le marché. Ils se sont probablement arrangés pour être là où il le fallait exprès pour nuire à l’Etat hébreu. Et de toute façon, il est bien nécessaire de vérifier si Ban Ki Moon ne serait pas de mèche avec les combattants de Hamas en leur louant les écoles pour planquer leurs lance-pétards ! Comme le cardinal Renato Martino, président du Conseil du Vatican pour la justice et la paix, qui a qualifié (8 janvier) la bande de Gaza assiégée par l’armée israélienne d’" immense camp de concentration." ce qui a provoqué l’ire d’Israël qui l’accuse d’user de termes "tirés de la propagande du Hamas". Il signe et persiste dans La Repubblica. "Je dis de regarder les conditions de vie des personnes qui vivent là-bas. Entourées par un mur qu’il est difficile de franchir. Dans des conditions contraires à la dignité humaine. Ce qui se passe ces jours-ci fait horreur", a-t-il de nouveau martelé, maintenant ses propos et soulignons que les accusations dont il fait l’objet ne le touchent pas. Les relations d’Israël avec le Vatican se seraient tendues ; Quel souci supplémentaire pour les habitants de Ghaza, ils en perdraient le sommeil.

Un chouia d’Histoire, tout de même.

On ne peut pas échapper à l’Histoire. On peut jouer à cache-cache avec la petite mais jamais avec la grande. Les évènements, dont Ghaza est le théâtre, ont un caractère aussi biblique que coranique, prodigieusement instructifs, notamment en mettant à nue les hypocrites et en rendant assourdissant les silences complices. Voilà un peuple désespéré, reclus sur son territoire que l’on assassine. Une communauté internationale à géométrie variable que l’on invoque pour diaboliser le Hamas mais qui serait insensible, irresponsable aux meurtres d’enfants sous sa protection. Une population terrorisée qui ne peut même pas s’offrir le répit d’une vaine fuite en avant vers la mer, quoique ce fût censé être une issue illusoire et infranchissable. Ghaza, c’est le carnage à huis clos. La mort arrive par air, par terre et par mer. La désespérance infernale, sous laquelle Israël cherche à enterrer le peuple de Palestine, est infiniment plus atroce que celle du peuple juif pourchassé par les troupes du Pharaon. Dieu dit dans le Coran l’avoir préservé dans sa dépouille pour son qu’il témoigne au monde de sa petitesse. Je présume que lorsque quelqu’un a l’occasion de se rendre à l’évidence en affirmant que l’on est bien si peu de chose, c’est tout naturellement que l’image du corps d’Ariel Sharon, avec tous les branchements y afférents, s’impose à l’esprit. Après avoir été important, imposant et puissant, voilà que ni la terre ni le ciel et ni l’hypothétique purgatoire n’ont veulent de ce corps qui n’est pas près de connaître le repos. Le parallèle entre l’arrogance pharaonique et celle d’Israël aujourd’hui est saisissant. Pharaon n’a-t-il commencé par faire la guerre aux enfants juifs d’Égypte comme aujourd’hui Israël. Notre prophète Moussa (Moïse) n’a-t-il pas été sauvé des griffes des et élevé grâce à l’affectueuse sollicitude avec laquelle Dieu l’a affermi dans la vie, dans la Voie. Comment en ces jours où l’on célèbre Achoura, qui a son pendant chez les juifs qui jeûnent ce jour là, massacrer cruellement 40 enfants et se revendiquer du message de Moïse. C’est le summum de la perversion, de l’hypocrisie et de la bestialité la plus outrageante pour le prophète Moïse. Ce sont les musulmans qui portent l’héritage du testament de Moïse, dans leur Coran, dans leur coeur. La conviction que Moïse sera le premier à les condamner ceux qui commettent ces crimes affreux et innommables en son nom adoucit la peine qui déchire mon cœur.

C’est un terrible paradoxe de constater que la soldatesque Israélienne quand elle n’assassine pas les palestiniens, leur fait vivre les exactions, les humiliations, que les juifs eux-mêmes ont subi sous le joug nazi. Force est de constater qu’il y a dans l’adoption des méthodes les plus déplorables quelque de l’ordre de l’atavisme.

[Interruption de séance : Je peux vous le jurer, ce mercredi de Aâchoura, il est à ma montre 13 h 54’, je rentre des courses, j’allume la télévision, elle s’ouvre sur LCP, la chaîne parlementaire française. Sarkozy y présente ses vœux aux parlementaires. Je l’entends dire : « … et la France a condamné le lancement des roquettes par le HAMAS… » J’éteints la télé je sais qu’Israël va continuer en toute quiétude sa « busherie cacher » comme le dit un lecteur du Quotidien d’Oran. J’aurais dit « busherie sharognard » avec roubbama la baraka d’Obama, hypocrisie active de Sarkozy en sus]

Les leaders du peuple juifs sortis d’Egypte ne s’étaient-ils pas divisés et un clan n’a-til pas tenté, en l’absence de Moïse, de faire sortir le peuple en exil de la Voie ? Le veau d’or n’est-il pas un substitut aux Ibis, aux chats, et que sais-je encore, qui servaient de dieux pour leurs anciens bourreaux. Cette aventure est un mimétisme chez les victimes pour s’illusionner à se sentir aussi puissant que les persécuteurs. Aujourd’hui, d’autres juifs que personne n’écoute refusent l’idée même de la création d’Israël, d’autres optent pour anéantir toute humanité dont ils sont porteurs au lieu d’en témoigner.

Une chose est sûre !

Ceux qui font le bien, même mal, iront se pavaner au paradis, Ils auront toute latitude pour rendre grâce à Dieu pour leur avoir si joliment pavoisé le décor qu’ils y découvriront. Les pas sur le chemin qui y conduit valent bien leur litron de sang. Celui consenti à Ghaza est à ne douter un bon cru, il sera millésimé, In-Chaä-Allah, Rabbouna houa rabboukoum [notre Dieu est aussi le Vôtre], forcément, il est un et unique, nous avons donc le même. En revanche, ceux qui feront le mal seraient bien avisés de le faire bien afin de jouir de chaque goutte de larme, de sang qu’ils font verser. Nonobstant l’hypothèse inacceptable, pour ceux qui en sont exclus, à savoir qu’ici-bas ils ont la terre promise et au-delà, l’Eden leur serait déjà réservé, vous conviendrez qu’entrer tous, quoiqu’on ait fait, le mal ou le bien, gagnant ou perdant, bourreau ou victime, au nirvana, ramènerait la vie terrestre à un jeu de dé qui ne vaudrait pas une terre promise. Et croyez-moi, moi aussi et en toute modestie, je ne vois pas Dieu s’adonner à ce jeu-là !

La réalité historique est que l’Etat d’Israël, fut créé, en 1948, sur des fondements racistes avec une volonté usurpatrice et manipulatrice de la vérité historique. Les méthodes terroristes de l’ Irgoun conjuguées aux concessions indues des britanniques restent intimement attachées à l’émergence de cet Etat. Pascal Boniface , dans une récente émission consacrée à l’offensive israélienne sur Ghaza, a rappelé le point de vue de Raymond Aron dans les années 7O sur Israël qui, aurait-il dit, « gagne les guerres mais perd les paix ». Le pluriel utilisé ici montre bien que la violence est ontologique à l’idéologie sioniste. Ceci est reflété par la stratégie annexionniste d’Israël. Elle n’est pas prête de restituer le Golan, encore moins Jérusalem, la Cisjordanie qui est majoritairement truffées de colonies juives qui rendent totalement impossible toute continuité territoriale. En vérité, Israël profite des guerres pour annexer des territoires ou les dépeupler et des périodes de paix pour en grignoter et consolider les acquis. Une paix durable anéantirait Israël. Quant à une paix juste, elle est tout simplement impossible. Les négociations sont un simulacre qui n’ont pour but que de valider ce qui est pris. Revenir sur une quelconque conquête est inconcevable pour Israël. L’argument fallacieux de sa sécurité et la complicité active des puissances occidentales sont l’alpha et l’oméga de tout déploiement diplomatique dans la région.

Pas de baraka avec Obama

Pour illustrer cette déplorable réalité ; il suffit de se souvenir que lorsque Madeleine Albright, l’ancienne secrétaire d’Etat sous l’administration Clinton qui se dit avoir une éducation catholique mais dont les origines juives ont été révélés après sa nomination. Clinton, visiblement, surpris s’est dit persuadé que les origines de sa secrétaire d‘Etat n’auront pas d’incidence sur la gestion du conflit. Sous l’autorité de Madeleine Albright Dennis Ross est nommé envoyé spécial du président américain au Moyen-Orient entre 1998 et 2000. De mère juive, militant sioniste notoire- pour un américain, layadjouz (ce n’est pas licite) de dire activiste-, il est le co-fondateur de l’AIPAC, le plus puissant de tout les lobbys sionistes aux Etats-Unis. Il est aussi membre du Think Tank américain WINEP (Washington Institute for Near East Policy, c’est-à-dire le bastion où s’élabore la politique américaine dans le proche Orient pour le bénéfice exclusif d’Israël), Résultats : Dennis Ross ne se manifestait que pour exercer des pressions sur Yasser Arafat afin de le museler permettant une intensification planifiée des implantations des colonies. Les records de réalisations correspondent à cette période où Denis Ross faisait de la diversion pendant que les bulldozers israéliens terrassaient. Aujourd’hui Dennis Ross, après avoir été haut conseiller auprès de deux précédents présidents américain, Bill Clinton et George HW Bush., a mis en veilleuse son bipartisme pour s’impliquer fortement auprès du candidat Barack Obama dont il est devenu l’un des plus proches conseillers (Julian Borger, Guardian, 05.11.2008).

Pour Rahm Emanuel, le futur secrétaire général à la Maison-Blanche, écoutons son père expliquer dans le quotidien populaire israélien Maariv,du 06.11, ce qu’il faut attendre de lui : "Bien sûr qu’il va influer sur le président pour qu’il soit pro-israélien (...) Pourquoi ne le ferait-il pas ? Qu’est-ce qu’il y a, il est arabe ? Il ne va pas balayer les parquets de la Maison-Blanche !"(AFP 14/11/2008). Passons donc sur les propos racistes pour lesquelles naturellement le nouvel homme clé de la nouvelle administration s’est excusé pour son père Israélien et saluons la franchise des propos du papa. C’est un vétéran du "Etzel", un groupe clandestin ultra-nationaliste juif qui a mené une « guérilla contre les troupes britanniques avant la création de l’Etat d’Israël en 1948 ». C’est par cet euphémisme que les biographes du nouvel homme fort de l’équipe Obama nous explique que son père est un ancien terroriste. Rahm Emanuel, lui-même, a effectué, En 1997, une courte période de service militaire en Israël. Dans ces conditions, Il serait plus perspicace pour Barack Obama de faire sous-traiter sa politique au Moyen Orient par le gouvernement Israélien. Cela aérerait son agenda pour qu’il puisse attendre ses enfants à la sortie des classes, au lieu de faire semblant.

Alors que la période de transition n’a pas changé dans le planning des passations de témoin entre les présidents américains, c’est la première fois dans l’histoire que l’accent sur le statut de président élu est rappelé avec autant d’insistance. Président-élect est devenu un écriteau qui suit partout Barack Obama. Il est décliné partout en gras, en souligne et parfois en surligné. C’est une manière subtile de lui signifier qu’il a l’usufruit de la Maison-Blanche en contrepartie du coup de jeune qu’il donne au rêve américain mais n’en détient pas forcément les rênes. Il l’a si bien compris qu’il donne des gages en prévenant les désirs d’avenir de ceux qui peut-être furent un appoint décisif pour son élection. Le zèle qu’il fait sur Jérusalem participe de cette reconnaissance pour service fait. Autrement dit, les arabes n’ont pas finis de morfler ; entre Bush père et fils et Barack Obama, ils tombent de Charybde en Scylla.

Mais mal lui en prendra si d’aventure il répond aux sollicitations d’un Dennis Ross pour attaquer l’Iran. On sait que ce dernier est un fervent partisan de l’intervention américaine. Songer qu’après deux guerres américaines pour le bénéfice exclusif d’Israël en Irak, une troisième contre l’Iran ouvrirait la voie devant le grand Israël. Cependant, je nuancerai mon point de vue. Tout au plus, ils iront chercher des poux dans la tête du président syrien, Bashar Al-Assad, pour qu’il fasse son deuil du Golan. La question du nucléaire iranien sert de contre feux à la cuisine israélienne en Palestine. On occupe les esprits de tous les pacifistes de la planète avec un incendie pendant qu’Israël fait mijoter la question palestinienne à sa manière. Le cas échéant où l’Amérique devienne définitivement le sous-traitant d’Israël, pour faire sauter l’obstacle iranien, je conseillerai volontiers et humblement Lillah Fissabil Allah (par pure charité) à Barack Obama pour sa détente mais aussi pour méditer sur ce que lui inspirera cette fragrance perse qui émane du jardin des roses de Saadi

O sage ! Crains celui qui te craint, l’aurais-tu emporté Sur cent pareils à lui. Par peur qu’on ne l’écrase Le serpent mord le pied du berger qu’il redoute Et le chat, sans espoir, se jette aux yeux du tigre.

Une prière

La duplicité des gouvernements Arabes devant la folie meurtrière qui s’est déchaîné sur Ghaza n’exonère en rien cette fantomatique « communauté internationale » de son devoir d’humanité et d’équité d’autant qu’elle a toujours été active pour avaliser les faits accomplis d’Israël mais évanescente quand il s’agit d’exiger de lui pour obtempérer ou se conformer à la plus molle des résolutions onusiennes.

Alors, heureusement que Dieu existe, heureusement qu’il est un, puissant et juste, heureusement que chacun est averti du Paradis et de l’enfer, heureusement que la vie ici bas est suffisamment éphémère pour que l’on ne s’impatiente pas à vouloir rejoindre les martyrs de Ghaza au paradis. D’ailleurs, j’aurais eu la certitude d’y entrer, comme d’autres, j’aurais souhaité plutôt mourir que de me griser à tuer à Ghaza. Dieu Préserve moi de mourir en dehors de la Voie que Tu as voulu pour l’humanité entière. Dieu Préserve moi d’attenter à la vie d’un seul être humain arbitrairement poussé par l’iniquité et esclave de mon orgueil et de mon arrogance. Ce serait, comme il est dit dans le Saint Coran révélé, tuer l’humanité entière. Fasse Dieu que Ghaza revivifie le peu d’humanité qui reste au monde.

Entre les aspirations à la paix des uns à la terre pour les autres, la volonté de Dieu passera. Aujourd’hui, 12ième jours des massacres, le bilan est déjà lourd, les agresseurs sont fatigués, ils s’accordent des pauses quotidiennes de 3 heures. Je leur offre une pensée tirée du livre l’Emir Abdelkader, ce grand combattant pour la liberté, ’’Rappel à l’Intelligence’’ « C’est par la vérité qu’on apprend à connaître les hommes, et non par les hommes qu’on connaît la vérité. ». En attendant, on peut essayer suivre le conseil du Cheikh El-Allawi, le grand sage de cette belle ville de Mostaganem, en se muant en « chercheur de vérité », mais avec son esprit et avec son cœur. L’humilité et la persévérance nous aiderons.

Par Mokhbi Abdelouahab
Mostaganem, 09.01.2008

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