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Où sont les structures démocratiques de dialogue ?
23 mars 2006, par Raed Marrakchi

La rue est devenue actuellement le lieu d’expression dans plusieurs pays du monde , même quand il s’agit de pays démocratiques, on se demande alors pourquoi les parlements ne remplissent plus ce rôle.

Il apparait actuellement que les "vraies discussions" ne sont possibles, partiellement qu’à l’intérieur d’un même parti politique sinon le dialogue des parlementaires est souvent un dialogue de sourds où l’opportunisme politique l’emporte sur la raison.

Pour ce qui concerne le CPE, je ne comprends pas que le problème de sécurité de travail se pose de cette façon chez les jeunes .

En effet, c’est uniquement avec le dialogue qu’on peut expliquer aux jeunes que la sécurité du trvail ne peut être durable et tangible qu’avec la compétance et l’efficacité car le budget de l’Etat vient en très grande partie des impôts mais pour pouvoir payer des impôts il faut d’abord gagner de l’argent , autrement dit être compétitif .

Un patron n’a aucune raison de licencier un jeune compétent et qui travaille consciencieusement, et c’est uniquement de cette façon qu’on peut garantir la sécurité du travail.

Messages

  • Cher Monsieur,

    Voilà un exemple de discours néolibéral qui s’ignore... (Ou peut-être ne l’ignorez-vous pas ? Mais quand même... Vous ayant lu quelques fois, c’est au bénéfice du doute que je lance ce : "qui s’ignore") ; un discours de patron, dis-je, qui a le mérite d’illustrer ce que bon nombre d’intellectuels occidentaux (Haro Tecglen, Goitisolo, Halimi, Chomsky, Ramonet, Pilger, Bourdieu, etc.) ont répété depuis presque une décennie ; à savoir :
    le discours néolibéral a tout bonnement imposé comme unique "solution à la crise" l’idée de la libéralisation des marchés, du démantellement du welfare state (état providence), de la privatisation des régimes de retraites, de la disparition des services publiques (excepté police et armée), de la disparition des syndicats, de la flexibilité de l’emploi (euphémisme pour précarisation), etc.

    Votre réflexion sert de relai à la pensée unique qui martèle dans tous les médias "qu’il n’y a que cette solution pour rester compétitif face aux pays qui émergent...".

    Les étudiants manifestent contre "cette révolution économique" que leur offre le patronnat français, le gouvernement et une grande partie des médias à la solde du capital. On veut criminaliser la jeunesse ("se sont des ractionnaires qui s’opposent au progrès" entend-on volontiers. Ce progrès qui ne leur offre que des chaînes) une jeunesse qui, elle, a compris que cette révolution n’est en fait qu’une vaste entreprise de restauration de l’ordre ancien ; d’un monde où la liberté est confisquée au profit du bien être d’une minorité cupide. Les nouveaux maîtres veulent détruire les plus belles conquêtes de l’humanité : la sécurité sociale, l’éducation pour tous, un toit pour tous, un travail pour tous, un système de santé gratuit ou presque, une loi pour tous, des syndicats, une démocratie, le droit de vivre libre...

    Sans tout cela le salariat deviendra le plus révolutionnaire des esclavages...

    Reprenez-vous cher Monsieur ! Que diable ! Vos écrits fêtent souvent la liberté... C’est au nom de cette contradiction que je me permets de penser que vous aussi vous avez été victime de cette propagande...

    Je vous sers amicalement la main.

    • Merci beaucoup pour vos commentaires
      Je ne suis pas un néolibéral, loin de là, je vous invite à lire mes articles sur la démocratie et adam roi de la terre de ce site.
      Je suis simplement en train de faire un constat que dans un monde ouvert où tout est régi par la rentabilité , il faut garder la flexibilité de l’emploi pour développer les PME sinon il n’ y aura que de grosses entreprises qui tuent les petites.
      Les jeunes ont par contre droit à un enseignement qui leur permet de pouvoir se vendre soit en tant que salariés soit en tant qu’entrepreneurs.
      Les jeunes sont trompés par un enseignement inadapté qui ne leur ouvre pas la porte de l’emploi et un environnement de mondialisation qui fait que les capitaux investissent là où c’est le plus rentable. Ce que je pense c’est que dans contexte, une loi qui assure la sécurité de l’emploi augmonterait paradoxalement le chaumage et le déficit budgetaire et faciliterait la fuite des capitaux .
      Cette discussion est très intéressante , j’aimerais bien continuer cet échange de poins de vu avec vous
      Merci encore une fois

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