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La Favorite, Laurent Greilsamer

Editions Fayard, 2012

3 septembre 2012, par Alice Granger

Le titre de ce livre annonce tout de suite la couleur ! A ceux qui croyaient être dans une République démocratique, l’auteur apprend, puisqu’il parle de « La Favorite », que nous serions dans une monarchie, ou en tout cas dans une République monarchique ! D’ailleurs, à la page 78, s’adressant à la compagne du président François Hollande, qu’il tutoie dès les premières lignes puisqu’ils sont confrères et que la règle entre journalistes est le tutoiement, il dit : « Te rappelles-tu que tu vis désormais dans un palais ? As-tu bien conscience que tu évolues au sommet d’une République monarchique ? » Voilà : Laurent Greilsamer recadre brutalement Valérie Trierweiler, qui n’aurait pas eu conscience d’être dans une République monarchique, la meilleure preuve étant qu’elle vit dans un palais ! Ce dont elle doit avoir aussi conscience, c’est qu’elle n’est que « La Favorite », non elle n’est pas la Reine ! La Reine est là depuis longtemps, dans le paysage politique français ! Même si, sous le regard implacable de l’ancien directeur adjoint du Monde, journaliste et écrivain, et sous les feux médiatiques, elle a d’abord cru que c’était elle la Reine, que tout le monde voulait voir, cible d’une curiosité folle, d’un voyeurisme très ambivalent. Or, la Reine, c’est par un « e » rajouté par erreur, ou par lapsus, à un nom, qu’elle est dévoilée, si elle avait encore besoin de l’être, une Reine présentée comme la victime de « La Favorite », comme si celle-ci était l’échafaud de la Révolution française décapitant notre éternelle Marie-Antoinette : page 110, « En livrant une guerre improbable à Ségolène Royale, tu as surligné une possible faille ou faiblesse de caractère de François Hollande. » Royale, au lieu de Royal ! Depuis plus de trente ans que ce nom, Royal, s’est imposé dans le paysage politique français, et personne ne voit la Reine ? Pour son élection dans les Deux-Sèvres, Ségolène Royal avait déjà eu le soutien du Palais, celui de François Mitterrand devenu un vrai monarque ! Cela devait se répéter à La Rochelle ! La presse publie le message venu du Palais, signé « François Hollande, président de la République, lundi 11 juin 2012. » : « Ségolène Royal est l’unique candidate de la majorité présidentielle qui peut se prévaloir de mon soutien et de mon appui. » Se prévaloir ! Avant de valoir, elle vaut déjà ! Elle jouit d’une sorte de droit naturel. Avant que les électeurs disent leur avis ! Elle est placée d’en haut ! Par le monarque, depuis le Palais ! La voici dans sa position royale, désignée d’en haut ! Une candidate naturelle ! La seule, en France, à pouvoir se… prévaloir d’un statut naturel ! Aucun des autres candidats, en France, ne peut se prévaloir d’un appui et d’un soutien d’en haut ! Juste elle ! Qui s’appelle Royal ! C’est quand même incroyable ! Dans une République démocratique ! La France voit le geste très officiel d’un monarque qui écarte le candidat qui, pendant des années, n’a pourtant pas démérité dans sa circonscription ! Geste monarchique qui confirme la brutalité d’un « Pousse-toi, que je m’y mette » par lequel Ségolène Royal, avec l’aval du Parti Socialiste, avait tenté d’évincer Falorni de La Rochelle ! Incroyable, cette méthode monarchique : ta place, je la veux, dégage ! Ceci décrété d’en haut, du haut du PS, puis du Palais ! Un homme, qui depuis des années à La Rochelle, n’a sûrement pas démérité, est prié de laisser la place à une femme politique dont le nom est Royal ! Et personne qui n’entend la brutalité monarchique à l’œuvre ? Et une femme royale qui éjecte purement et simplement un homme ? Et va dénoncer l’injustice, la trahison, ensuite, parce que cet homme ne s’est pas incliné devant sa Reine ? Pourquoi Ségolène Royal ne s’est-elle pas présentée dans son fief, elle que les médias ont sacrée « la diva du Poitou », « la madone du Poitou », « la Reine du Poitou » ?

Et si Valérie Trierweiler s’était aperçue inconsciemment de ce qui restait de monarchique dans l’inconscient français, mais surtout d’une part dans la logique à l’œuvre au Parti Socialiste, et, d’autre part, chez François Hollande ? Et si Valérie Trierweiler s’était dressée telle la Marianne de la République démocratique pour décapiter par son tweet d’une part la Reine, la femme royale pouvant se prévaloir du soutien naturel du Palais, et d’autre part le monarque encore tellement sous le pouvoir de la Reine, encore tellement dans l’Ancien Régime ? Et si, à la Bastille, le soir de l’élection de François Hollande, le voyant avec Ségolène Royal comme reformant de manière fulgurante l’ancien couple, elle avait compris au quart de tour ce que le Parti Socialiste garde, beaucoup plus que la droite, d’imaginaire monarchique ? Le Roi et sa Reine, au sommet de l’Etat providence, papa assurant, maman gérant idéalement la grande famille française, faisant participer chaque petit ! La Reine, mère idéale, devenue une icône, une Madone, et le roi, un Président de la République monarchique, qui sera un bon et tranquille père de famille, regardant la mère de ses si nombreux enfants, nous les Français, avec un regard toujours fasciné de garçon à sa maman ? Et si Valérie Trierweiler, en un éclair, ce soir-là à la Bastille, avait compris que le vote socialiste vainqueur pouvait n’être que la réalisation fantasmatique du désir infantile de Français voulant une France à l’image d’un cocon familial, avec papa François et maman royale qui auraient guéri la crise, faisant de la politique comme on gère une famille nombreuse où la mère, bien assistée par un père à sa botte, fait participer chacun de ses petits, en ayant bien sûr le pouvoir, toutes les idées. Ségolène Royal n’avait-elle pas déclaré que les idées de François Hollande, c’était en réalité les siennes ! Et si, ce soir-là d’élection présidentielle, à la Bastille, lorsque Valérie Trierweiler a demandé à François Hollande de l’embrasser sur la bouche, elle lui avait ordonné d’embrasser la République, et non pas la monarchie ? Et si Valérie Trierweiler était une figure éminemment politique, une Marianne folle de colère, plutôt que de jalousie, en voyant que la Reine est toujours là, en train d’envahir l’espace, sûre que son monarque pourrait encore, dans son indécision folle, lui revenir ? En effet, comme le dit Laurent Greilsamer, Valérie Trierweiler est dangereuse, elle a mis en pleine lumière à quel point notre président de la République démocratique est encore vertigineusement sous la coupe royaliste ! C’est-à-dire, en fait, fasciné par la figure pour lui royale de la mère ! Et cette femme royale qui fut longtemps sa compagne, mère de ses quatre enfants, c’est aussi celle qui revient sans cesse dans l’espace politique et médiatique pour tenter de s’imposer naturellement comme la mère de chaque Français, la France n’étant qu’une grande famille qui serait enfin apaisée, qui sortirait de la crise, avec une telle mère si attentive, si énergique, si exigeante, et si bien assistée par le bon et jovial père de famille copain de ses enfants. Et si Valérie Trierweiler avait démontré à la France entière, voire à la planète, que François Hollande, hésitant entre deux régimes incompatibles faute de pouvoir vraiment incarner le père qui coupe le cordon ombilical tellement il reste le garçon à sa maman, n’avait pas embrassé avec une franche détermination, ce soir-là à la Bastille, la Marianne de la République ? Elle aurait eu le grand tort de montrer la faille, la faiblesse, du Président de la République démocratique française ? Les Français n’auraient-ils pas le droit le plus absolu de savoir qui ils ont élu chef de l’Etat ?

Et si Valérie Trierweiler, très intelligente Marianne de la République, s’était imposée dans le paysage politique et médiatique de France, en prenant un risque inouï, comme l’adversaire politique de Ségolène Royal la plus dangereuse, la plus fine, la plus puissante ? A sa hauteur, on pourrait dire. Parler de jalousie, sous-entendant jalousie folle, pathologique, c’est vraiment faire une analyse superficielle, non intelligente, le cerveau encore sous le charme de la Reine !

Si la France, à son sommet, est encore sous régime monarchique, comme si nous citoyens de France n’avions qu’un seul désir, vivre dans notre pays pacifié et guéri comme dans le cocon d’une famille avec papa le bon monarque appuyant et soutenant notre fascinante, énergique, exigeante, et autoritaire Reine mère, alors c’est vrai que Valérie Trierweiler, qui n’est sûrement pas la Reine, tout juste La Favorite qu’on doit rabaisser, humilier, rectifiant son ambition démesurée de guérir le déclassement subi par sa famille et le handicap de son père, a les pires difficultés à trouver sa place… Première Dame de France ? Le livre journal de Laurent Greilsamer cherche à nous démontrer que ce n’est pas elle, c’est la Reine ! Or, il y a une place vraiment légitime pour cette femme à l’intelligence politique fulgurante, qui a su, en prenant tous les risques, s’imposer face à Ségolène Royal comme la seule adversaire politique à sa taille, habitée d’une énergie inouïe telle qu’elle peut renverser l’inconscient monarchique français tapi au sein du Parti Socialiste (ce qui explique certaines méthodes brutales monarchiques dans ce parti) en inconscient républicain, rendant possible que les Français soient vus adultes, sortis du cocon familial providentiel ! Cette place d’une Première Dame qui n’en aurait pas, selon les médias qui la recadrent en Favorite punie presque disparue, qui doit la trouver selon le Président de la République, est en vérité évidente : elle est la Marianne de notre République démocratique ! Elle s’est imposée avec autorité à la Bastille, le 6 mai 2012, en demandant à François Hollande de l’embrasser sur la bouche ! Mine de rien, celle à laquelle Laurent Greilsamer demande « … serais-tu l’aimant qui attise l’impopularité autour du président ? » s’impose comme une redoutable femme politique, bien plus qu’une journaliste politique, et ceci en toute indépendance ! Au risque de perdre François Hollande ! Notre Président de la République démocratique donne l’impression de croire que la seule femme à laquelle il reconnaisse une dimension politique est Ségolène Royal, une sorte de fascinante sœur avec laquelle il baigne dans une complicité indestructible ! On dirait qu’il ne s’est pas encore aperçu de la dimension politique incroyable de Valérie Trierweiler ! A laquelle il pourrait devoir tellement ! Parce que la rencontrant, elle, la femme de sa vie, il a foutu en l’air sa bonne image plan-plan de père de famille bien lisse, jovial, optimiste, pour oser vivre sa sexualité, sa vie non cadrée par les enfants et non à la botte de la reine mère. Il a foutu en l’air une manière d’envisager la politique en bon père de famille, imaginant les citoyens de France comme les enfants nombreux dont prendre soin avec fermeté, exigence. Une fois détruite l’image de la petite famille unie, où la Reine a le meilleur rôle, un pouvoir naturel énorme, les citoyens ne sont plus des enfants, ils n’ont plus besoin de l’Etat providence, c’est toute une logique politique qui est renversée par la Révolution, il ne s’agit plus de jouer sur l’émotion, sur l’intuitif, d’être une image dominante agissant directement sur les cerveaux comme Royal faisait pendant sa campagne. Que François Hollande choisisse franchement l’amour, sa vie d’homme non recadrée par l’image de bon père avec ses enfants, c’est révolutionnaire ! Cela veut dire qu’il n’envisage plus la France comme une famille avec ses petits dedans ! La matrice est vidée de ses petits, la gestation est finie ! Même si la Reine revient sans cesse pour tenter de remettre tout le monde dedans ! Le père, ce n’est pas celui qui permet aux éternels petits, aux assistés qui seraient perdus sans la Reine et son Roi, de rester dans un royaume confortable que la crise n’appauvrirait pas alors qu’en vérité elle réduit à rien le placenta politique, c’est celui qui coupe le cordon, provoquant un vrai tremblement de terre, donnant à la lumière républicaine les citoyens admis comme responsables, c’est celui qui va vers la femme qu’il aime, la femme de sa vie, et vers lui-même. Mais, pour le moment, il semble que François Hollande n’ait pas encore reconnu en Valérie Trierweiler une femme politique qui est, d’une certaine manière, bien plus révolutionnaire que Ségolène Royal ! Valérie Trierweiler n’est pas là tout le temps à rappeler qu’il faut s’occuper des enfants, elle laisse ceux-ci grandir, cesser d’être, justement, des enfants ! Alors, la sexualité ! L’amour ! La mission de reproduction accomplie, il reste l’amour. Il reste à chacun de vivre sa propre vie.

Et si, en tant que géniale et intelligente Marianne, prenant le risque d’être éliminée, d’être effacée – ce qui lui est un peu arrivé - Valérie Trierweiler était la vraie Première Dame de la République ? Et si, au lieu de dire « Ce n’est pas facile de prendre cette place », François Hollande reconnaissait qu’elle y est, à cette place, au lieu de l’obliger à recommencer sans fin cette prise de la Bastille parce que ce ne serait jamais entendu ? Et si François Hollande reconnaissait en Valérie Trierweiler une femme politique d’une portée révolutionnaire infiniment plus grande que ne l’est une Ségolène Royal finalement si proche des préoccupations de la ménagère et d’une vie domestique ? Il méconnaît en la femme de sa vie la femme politique bien plus dangereuse, en effet, que Ségolène Royal ! Ce n’est pas Valérie Trierweiler qui doit, en tant que La Favorite, se mettre sous la coupe autoritaire de Ségolène Royal, mais le contraire, c’est Ségolène Royal qui doit apprendre de Valérie Trierweiler, et sortir du rôle royal de mère pour devenir une femme qui, laissant devenir grands les enfants, penserait à sa vie amoureuse, c’est-à-dire verrait enfin en un homme autre chose que le père des enfants et l’assureur de l’image narcissique de la Reine mère ! Elle est incroyablement belle, cette image d’une femme, Valérie Trierweiler, qui laisse ses propres enfants respirer, se préparer à l’âge adulte et à la sortie hors du cocon familial, pour suivre un homme, le voyant vraiment, un homme non cadré par la fonction de père donc retenu à la maison. Une femme qui, par amour, a cessé de voir son univers familial comme un dedans immobile, qui a vu cet univers comme ayant une fin, comme la fin du temps de gestation, les enfants vont devenir grands et papa et maman c’est fini, dehors, la République, c’est celle des grands, des nés, des responsables.

La grande question est : François Hollande, président de la République démocratique, va-t-il l’épouser, cette République ?

Laurent Greilsamer prédit à Valérie Treirweler un avenir plus sombre ! « N’as-tu pas compris que « chez lui », ce n’est pas « chez toi », mais la France ? » Et dans la France de la République monarchique, il n’y a pas vraiment de place pour Valérie Trierweiler… Dans la République démocratique, ils auraient un « chez eux » ! Ségolène Royal, déjà décrite dans tant de livres comme Madame Sans-gêne au culot incroyable dans ses débuts à l’Elysée sous François Mitterrand, semble toujours dire, à travers les voix qui refoulent brutalement Valérie Trierweiler comme étant la cause de tous les maux, « Pousse-toi, que je m’y mette ! », au nom d’un droit naturel ! Comprendra-t-elle un jour que, pour voir les citoyens français grands, elle-même doit se sevrer de cette façon narcissique de faire de la politique comme si c’était une maternité politique sans fin ? Et Valérie Trierweiler, plutôt qu’être l’ennemie à abattre, plutôt qu’être une femme qui fait s’éterniser suicidairement dans un corps à corps paranoïaque et tragique avec elle, n’est-elle pas le paradigme d’une autre vie possible après la maternité, après l’accomplissement de la mission de la reproduction ? C’est fou comme pour Ségolène Royal, une femme n’est qu’une mère, et que son style politique s’en ressent jusqu’à faire voter blanc des citoyens de gauche qui ne peuvent accepter que socialiste signifie royaliste ! Valérie Trierweiler est une femme qui incarne une vie après la maternité, et cela a pour corollaire que les citoyens sont des enfants qu’une mère qui ne s’est pas crue éternelle a laissés grandir et partir hors de la famille vivre leur vie. Le Parti Socialiste serait-il comme une famille d’où les enfants, censés rester petits, n’auraient pas envie de partir ? Et si Valérie Trierweiler avait une intelligence politique très supérieure à celle de Ségolène Royal ? Et à celle de… François Hollande ?

Pour l’instant, tout se passe comme si Ségolène Royal, bien que perdante et se disant humiliée par sa défaite à La Rochelle tellement elle est tout sauf humble et très loin d’accepter qu’une femme puisse lui être supérieure et qu’un homme puisse être autre chose qu’un père de famille honorant éternellement la noble mission de mère au narcissisme surdimensionné, était gagnante. Valérie Trierweiler a presque disparu, François Hollande la cadrant afin que ses brèves apparitions ne gênent personne… Et encore, cela semble trop, on se moque d’elle en maillot de bain, elle profite pour ses vacances de la résidence réservée aux chefs d’Etat, elle profite du personnel… Bref, on dirait qu’elle ne devrait plus respirer, parce qu’elle prendrait l’oxygène de l’air de la République monarchique auquel elle n’a pas droit ! Laurent Greilsamer l’écrit à l’avant-dernière page de son journal, la guerre qu’elle livre à Ségolène Royale est improbable ! Il la voit en vaincue, celle qui n’est que La Favorite !

Elle se regarde dans un miroir, Valérie Trierweiler ? C’est un miroir monarchique qui lui est renvoyé de partout, et l’image que les médias et les royalistes lui renvoient est horrible, est assassine, très perverse, puisque le voyeurisme ambiant la fait apparaître telle une Reine, très belle, qui a du caractère, et puis, parce qu’elle ose accomplir un acte politique révolutionnaire qui passe pour de la folle jalousie, cette image s’altère, on la cadre comme la femme illégitime, à l’ambition démesurée, qui à l’Elysée aurait trop de personnels, qui déciderait de tout pour son homme, elle devient la Dark Lady !

Ce livre est très injuste envers Valérie Trierweiler, car il ne s’attaque pas à ce que signifie le nom « Royal » dans une France qui reste nostalgique de la monarchie, et pour des citoyens français qui ont du mal à ne plus être des enfants. L’auteur, très au fait de la bravitude sans doute, conseille même à la compagne du Président d’apprendre la normalitude...

Mais peut-être que Valérie Trierweiler elle-même doit encore réaliser quel est vraiment l’enjeu politique de sa présence aux côtés du Président de la République ! Elle semble, telle qu’elle est décrite en particulier dans ce livre journal qui l’attaque au vitriol, encore trop accepter que François Hollande laisse une jambe dans l’Ancien Régime ? C’est dommage, la portée symbolique de la très belle Marianne de la République qu’elle incarne pourrait être extraordinaire ! Première Dame de la République démocratique de France !

Alice Granger Guitard

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